La magie de l’hiver
Datte: 15/12/2024,
Catégories:
f,
jeunes,
froid,
ascenseur,
voiture,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Masturbation
init,
héros,
Auteur: Cathy.Palen, Source: Revebebe
... s’ouvrent, révélant ma nudité à un voyeur que je ne fais qu’imaginer. Chaque craquement de marche me fait sursauter, je crains de réveiller un voisin ou d’attirer l’attention d’un insomniaque. Qui sait si je suis la seule éveillée ? Chaque palier est une épreuve supplémentaire dans ma descente jusqu’au hall d’entrée.
Enfin, je pose un pied au rez-de-chaussée, poussant un soupir de soulagement. Je pousse la porte donnant sur le sas des boîtes aux lettres et étouffe un cri lorsque la lumière automatique se déclenche. Le grand miroir qui recouvre le mur opposé me renvoie mon image. J’ai le rose aux joues, les pans de mon manteau sont retombés et rien ne laisse imaginer ce que je suis en train de faire. D’ailleurs, je suis probablement en train de rêver, ce qui se passe n’est probablement pas possible. Je jette un regard anxieux au travers de la porte vitrée donnant sur la rue, puis fixe à nouveau mon reflet me décochant un sourire complice. Je fouille dans ma poche et attrape mon téléphone dont je pointe l’objectif sur mon reflet. « Click », une photo sage. Après un rapide coup d’œil sur la rue toujours déserte, je place une main sur ma hanche nue, ouvrant largement le pan de mon manteau. « Click », une photo de la femme fatale, son sein gauche et son sexe bel et bien visible.
Ayant rangé mon téléphone, je referme mon manteau et pousse la porte donnant sur la rue. La tempête de neige fait rage, le vent semble s’être levé. J’ai les cheveux dans la figure et l’air gelé ...
... s’engouffre sous mon manteau, m’embrassant dans toute ma nudité. Je passe mon épaisse capuche par-dessus ma tête et commence à marcher sans trop réfléchir, concentrée sur mes émotions, sur le fait que je suis vraiment en train de vivre cette expérience unique, excitante. Qu’est-ce que tu es en train de me faire faire « petite voix » ?
J’ai bien vite froid. Je progresse dans une neige fraîche et épaisse que manifestement je suis la première à fouler. Je me résous à faire le tour du pâté de maisons et à rentrer, sans quoi je risque une pneumonie ou que sais-je encore. Je passe, après le premier coin de l’immeuble, sous ma fenêtre, essayant de deviner ce que l’on peut y voir de la rue, mais manifestement avec cette tempête de neige, absolument rien. J’en suis presque déçue. Au second coin de rue, j’observe attentivement la ruelle. Toujours ce calme… toujours ce bruit feutré, et me voici abritée du vent.
« Ouvre ton manteau, à quoi bon sinon ! » chuchote la petite voix.
Je regarde anxieusement autour de moi et défais à nouveau les boutons. L’air froid s’engouffre et embrasse mes seins dressés et mon ventre couvert de chair de poule. Les pans de mon manteau s’ouvrent et se referment à mesure que j’avance. Mon excitation se fait plus présente, mon bas-ventre chauffe et mouille, je sens mes joues rosir sous ma capuche. J’ai envie de hurler que je suis nue, mais je n’ose pas, je me sens tellement bien malgré le froid qui me mord.
Trop confiante, je m’engage d’un pas décidé ...