La magie de l’hiver
Datte: 15/12/2024,
Catégories:
f,
jeunes,
froid,
ascenseur,
voiture,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Masturbation
init,
héros,
Auteur: Cathy.Palen, Source: Revebebe
Ils l’avaient annoncé, la neige tombe à gros flocons. Serrant mon mug de chocolat chaud entre mes paumes, je regarde avec émerveillement la ville se couvrir d’un épais manteau blanc. Les étoiles se cachent derrière les nuages et la brume qui enveloppent la cité, tout semble calfeutré, ouaté. Plus une seule voiture ne se risque sur le sol glissant à cette heure tardive, les habitants se sont tous glissés sous la couette, demain sera une journée cauchemardesque pour les transports.
Je souris à mon reflet dans la grande vitre de mon appartement surchauffé, la neige a toujours eu pour moi cet étrange effet. Je me rappelle, enfant, avoir passé une partie de mes nuits à la regarder tomber, à imaginer les bonshommes de neige que je pourrais faire le lendemain… La neige excite les enfants, dit-on, je dois avoir une âme d’enfant, du moins à ce sujet.
De l’autre côté de ma rue, le gigantesque immeuble est plongé dans le noir, pas une seule lumière allumée ! C’est même à se demander si le bâtiment n’a pas été privé d’électricité, ou peut-être, encore plus fou, que la ville a été évacuée et que je reste l’unique habitante. Je ris, tournant mon regard vers mon réveil qui affiche nonchalamment 1 h 30 du matin. Ils se fichent de l’heure qu’il est, les réveils… ne devraient-ils pas hurler qu’il est grand temps d’aller au lit ? Non, ils sont ainsi, ils respectent la vie des gens. Pourtant j’ai bien essayé, mais le sommeil n’est jamais venu, le marchand de sable est probablement à ...
... court de sable. Maintenant que j’y songe, il travaille certainement avec les équipes de la municipalité à sabler nos rues. Voilà qui pourrait expliquer rationnellement pourquoi je ne dors jamais pendant les nuits de neige.
Pour tromper mon ennui, j’ai allumé mon ordinateur, je suis allée sur ce site d’histoires et me suis plongée dans ce vieux fantasme qui me ronge depuis trop longtemps. C’est toujours les mêmes scénarios, où l’héroïne, par choix ou par contrainte, se retrouve à un moment ou un autre, nue dans un lieu public. Les textes sont souvent mal bâtis, le français plus qu’approximatif, mais parfois il y a de bonnes surprises. Quel que soit le récit ou sa qualité, il touche une corde très sensible et je finis invariablement par me caresser jusqu’à l’orgasme, orgasme en général si peu satisfaisant. Je suis folle, je le sais, et non… je n’en ai toujours pas parlé à un psy ! Ce soir aura été fidèle à ma routine, je suis allée ensuite me faire un bon chocolat que je déguste devant le féérique spectacle de la neige qui tombe sur la ville déserte.
Je suis une exhibitionniste cérébrale. Mille fois dans ma tête j’ai arpenté les rues, nue, ou presque. J’ai fait tourner la tête des mâles et me suis amusée des regards courroucés de leurs épouses. Mille fois, je suis sortie sans culotte, j’ai fait les courses, toute nue sous un manteau. Mille fois, je me suis déshabillée dans mon bureau, les volets fermés, pour me caresser. Oui, tout s’est passé dans ma tête et ne se passera ...