1. La magie de l’hiver


    Datte: 15/12/2024, Catégories: f, jeunes, froid, ascenseur, voiture, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation init, héros, Auteur: Cathy.Palen, Source: Revebebe

    ... devrais-je mettre si je voulais marcher dans la neige sans ruiner le style ?
    
    « Tes bottines fourrées, évidemment ! » répond la petite voix.
    
    Évidemment ! Je complète l’ensemble d’une écharpe fauve et observe cette coquine de brunette dans le miroir. Je tourne sur moi-même et me scrute sous tous les angles. Manteau fermé, je suis la femme élégante et bien élevée que tout le monde connaît. Manteau ouvert, je suis l’exhibitionniste qui se cache sous une épaisse couche de bienséance. Et bien chère petite voix, me voici « en tenue », dis-je en faisant un clin d’œil à mon reflet.
    
    « Pourquoi ne pas sortir alors maintenant que tu es prête ? » continue la petite voix.
    
    Certainement pas !
    
    De retour dans ma chambre je m’approche de la grande vitre : la neige tombe avec encore plus d’intensité. Les voitures garées en bas ressemblent à de gros moutons blancs à la queue leu leu. La rue est toujours aussi déserte, éclairée par la lumière blafarde d’un lampadaire trop haut.
    
    « Ouvre donc ton manteau », commande la petite voix,« qui pourrait te voir ? »
    
    Bouton après bouton, les pans de mon manteau s’entrouvrent. Je frissonne en observant, un peu impressionnée, mon reflet dans la vitre de ma fenêtre. Ma main droite se pose sur mon petit sein blanc, joue avec son téton dur et dressé, comme si j’avais besoin de me persuader de ma nudité, de m’en imprégner. Ma main gauche se pose sur la vitre froide, mon front à son tour l’y rejoint. Je regarde dans le vague la ville qui ...
    ... blanchit sous mes yeux tandis que ma main droite, quittant mon sein, descend le long de mon ventre jusqu’à rejoindre la toison courte et clairsemée qui recouvre mon sexe. Mon majeur glisse le long de ma fente déjà humide, s’attarde un instant sur un clitoris qui est sorti de sa cachette et s’enfonce lentement en moi, m’arrachant un long soupir empreint de désir.
    
    L’immeuble qui me fait face est toujours plongé dans le noir, je me demande si quelqu’un pourrait néanmoins être réveillé comme moi et m’apercevoir dans ce moment d’intimité. Mon cœur bat la chamade. Je me caresse avec plus de conviction, étouffant mes gémissements. Jamais je n’ai osé pareille folie, jamais je ne me suis sentie aussi désirable, aussi excitée. Je joue à cache-cache avec mon plaisir, alternant caresses appuyées et pénétrations. Sur le point de jouir, je plaque mon corps brûlant sur la vitre gelée… le plaisir retombe instantanément sous le choc.
    
    « Tu devrais sortir te rafraîchir les idées », susurre la petite voix presque amusée par la torture que je m’inflige.
    
    Elle a raison, une petite marche, dehors, pas très longtemps, me fera le plus grand bien. Personne ne pourra deviner, de toute façon il n’y a personne.
    
    J’attrape mon trousseau de clés et mon téléphone, les fourre dans ma poche et, tout doucement, ouvre la lourde porte d’entrée puis la referme derrière moi. Sans allumer, j’entreprends de descendre, à pas de loup, les six étages par les escaliers. À chaque pas, les pans de mon manteau ...
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