Very Nice trip
Datte: 22/07/2019,
Catégories:
grp,
couplus,
inconnu,
vacances,
hotel,
Partouze / Groupe
Auteur: FreddySirocco, Source: Revebebe
... demande ce qu’il me trouve. J’ai bien dix ans de plus que lui, les seins moins gonflés qu’avant, le petit ventre de mes grossesses, sans doute les traits tirés par ma petite nuit (pendant laquelle il n’y a pas que mes traits à avoir été tirés !). Lui en revanche, il s’est réveillé d’attaque par la grâce de ses vingt ans, il a pris une douche, il a rassemblé ses petites affaires avant d’attendre gentiment que je me décide à ouvrir les yeux. Il m’a attendue. Gentiment. Il n’a pas osé me réveiller. Il me fait confiance, je le lis dans ses yeux. Ça me fait sourire. J’ai presque la larme à l’œil. Après tout, c’est moi qui me mets dans tous mes états. Lui, il est zen, juste un peu inquiet de sa copine.
— Excuse-moi, Martin.
— De ? demande-t-il en s’approchant doucement.
— De… d’avoir les nerfs.
— Pourquoi tu as les nerfs ?
C’est vrai ça, pourquoi ? Pourquoi j’ai paniqué ainsi ? Ils étaient peut-être sympas les Ruskovs après tout ? Ils nous auraient peut-être offert le petit déj’ ? Au lieu de quoi, me voilà dehors, toute débraillée, avec même pas un élastique pour arranger un peu ma coiffure, moi la maniaque du brushing impeccable ! La maniaque tout court d’ailleurs, la maniaque du contrôle, du contrôle absolu de tout mon petit univers bien ordonnancé, jusqu’à mes parties de jambes en l’air les plus apparemment débridées ! Je ne dis pas que tout est toujours programmé, juste que tout est toujours cadré, que les limites sont toujours clairement établies. Et le problème ...
... c’est que ce matin je ne contrôle pas grand-chose, que mon petit univers est à reconstruire et que mes limites habituelles onta priori été allègrement franchies au cours des douze dernières heures. Jusqu’à quel point, toute la question est là.
— Tu me prendrais dans tes bras ?
Il les ouvre en grand et les resserre délicatement autour de mes épaules. Il est un peu moins grand que mon homme, un peu moins large aussi, mais assez musclé pour que me sente en sécurité. En attendant de retrouver ceux de Marc, ces bras-là me font beaucoup de bien. Ils ont beau m’énerver parfois, je les adore nos voisins. Ils sont tellement gentils.
Je me blottis encore un peu plus contre lui et je sens son sexe durcir contre mon ventre. Quel bon petit soldat ! Ça me rassure qu’il ait envie de moi après une telle nuit et alors que je ne ressemble à rien. Alors je me confie. Les mots sortent tout seuls tout à coup. Je lui explique à quel point j’ai trouvé ça glauque de me réveiller dans cet endroit sordide (je suis aussi une maniaque de la propreté !), entourée de deux étrangers et avec quasiment aucun souvenir solide de la nuit passée.
— Du peu que je m’en souvienne, tu avais l’air de la trouver agréable en tout cas, me glisse-t-il d’une voix toute douce et rassurante que je ne lui connaissais pas. Tu t’es bien amusée, non ?
Je suis bien obligée de le reconnaître. Un tourbillon de plaisirs, voilà ce dont je me souviens. J’ai pris mon pied, lâché prise comme j’y arrive rarement : je ne vais ...