Very Nice trip
Datte: 22/07/2019,
Catégories:
grp,
couplus,
inconnu,
vacances,
hotel,
Partouze / Groupe
Auteur: FreddySirocco, Source: Revebebe
... tant que le beau militaire qui m’accompagne se conduira comme une fiotte, c’est de me repérer dans cette foutue ville et de retrouver la cage à lapins qui nous sert d’hôtel. Je ne pense qu’à ça : retrouver l’hôtel, un univers un peu plus personnel et surtout, retrouver Marc, me réfugier dans ses bras. Alors seulement, je laisserai filer la pelote de mes nerfs et je pleurerai un bon coup. Mais bordel, qu’est-ce qui s’est passé cette nuit pour que je me réveille dans un tel état ?
— Au fait, je t’ai pas dit mais Sidonie a laissé un message sur mon répondeur. Sauf que ça a coupé en plein milieu et que depuis je n’arrive pas à la joindre. J’ai déjà laissé plusieurs messages. Sa batterie doit être morte.
Je ne réponds pas. Je poursuis ma marche forcée sur le front de mer en direction de l’aéroport. L’hôtel se trouve juste à côté. Si loin, si proche.
— Puisque tu me le demandes, je t’informe qu’elle va bien.
Tiens, mon beau militaire se rebelle ! Je préfère ça !
— Je te demande pardon. Elle est à l’hôtel ?
— Aucune idée. Comme je te l’ai dit, son message est coupé. Je sais juste qu’il y avait des chiens avec elle…
— Des chiens ?
C’est bizarre, ils sont interdits dans l’hôtel. Je me suis figuré que nos conjoints nous attendaient à l’hôtel, mais si ça se trouve…
— Je peux appeler Marco, s’il te plaît ?
Il me tend l’appareil tout en me précisant qu’il lui a déjà envoyé un texto.
Répondeur. Je lui demande de rappeler.
Soudain je réalise.
— Et, ...
... attends ! Si tu as ton portable, tu as peut-être de quoi payer ? demandé-je à tout hasard.
— Oui pourquoi ?
Pourquoi ? Pourquoi ne le disait-il pas plus tôt oui… C’est de ma faute : n’ayant pas plus trouvé de sac que de culotte m’appartenant (ce qui ne m’inquiète pas outre mesure étant donné que je ne sors jamais en soirée avec un sac), je n’ai pas pris conscience que Martin portait sa besace en bandoulière. Je réalise alors seulement qu’il est bien plus apprêté que moi : jean, chemise, souliers vernis et puis surtout… il sent bon !
— T’as pris une douche ?
— Ben oui, pas toi ?
Comment aurais-je pu prendre une douche alors que je l’ai traîné hors de ce gourbi en deux temps trois mouvements, comme un ouragan ? Je vais presque nue, mes cheveux sont gras, mon teint blafard et je sens ma robe coller sur ma peau luisante de sueur et de, de… Waouh ! Tout ce foutre ! Je me revois, couverte de semence, léchant avidement des queues dégoulinantes comme si ma vie en dépendait. J’ai fait ça ? Moi ? Le pire c’est que d’y repenser me donne des fourmis dans le bas-ventre. À qui peuvent bien appartenir tous ces dards fièrement dressés devant moi ? À Martin et au ronfleur-des-cavernes ? Pas seulement, j’en ai la quasi-certitude. Quelle traînée !
Soudain je pile. Martin continue quelques mètres avant de se retourner, surpris que je stoppe enfin ma course effrénée. Qu’est-ce qu’il est mignon quand même avec sa coupe en brosse, ses petits yeux bleus acérés et son corps d’éphèbe ! Je me ...