1. Very Nice trip


    Datte: 22/07/2019, Catégories: grp, couplus, inconnu, vacances, hotel, Partouze / Groupe Auteur: FreddySirocco, Source: Revebebe

    ... bien comme on dit. Marc remercie Lisandro de nous avoir permis de retrouver notre amie et je me dirige déjà vers la porte quand un malabar s’interpose.
    
    — Excusez-moi, M’sieurs-dames, mais vous ne pouvez pas partir comme ça. Il faut attendre le retour de monsieur Rebrov, autrement il va faire tout un foin si on laisse partir sa petite chérie sans son accord.
    — Evgueni m’adore ! Il a dit qu’il m’emmènerait bien en Russie ! s’enthousiasme Sidonie avec sa petite voix fluette de midinette qui n’a pas du tout l’air de se rendre compte de la situation.
    
    Je commence doucement à paniquer et je vois bien que les garçons aussi quand le grand Tino reçoit un coup de téléphone qui s’avère salvateur.
    
    —Mierda ! La patronne vient d’atterrir à Nice. Elle sera là d’une minute à l’autre, il faut dégager la bécasse fissa ! harangue-t-il, une main sur le combiné.
    
    Aussitôt c’est le branle-bas de combat. On nous évacue aussi prestement qu’on voulait nous barrer la route l’instant d’avant. On a même droit à la sortie de secours ! Nous voilà à dégringoler l’escalier métallique extérieur comme si on avait le diable aux trousses. Sidonie et moi devons quitter nos talons pour ne pas nous tordre une cheville, mais en retour on se fait atrocement mal à la plante des pieds. On atterrit finalement sur le parking des employés, au milieu des poubelles. Chacun souffle, les mains sur les genoux puis on explose de rire : quelle bouffée d’adrénaline ! Et quelle nuit !
    
    Une heure et une douche plus ...
    ... tard, nous sommes installés en terrasse, face à la mer. Personne ne parle. Nous n’avons presque pas échangé un mot depuis notre sortie rocambolesque de l’hôtel. Doit-on d’ailleurs partager nos expériences de ces dernières heures ? Pas sûr. Visiblement, chacun y a trouvé son compte. Personnellement, je me sens tout aussi épuisée qu’épanouie… à condition de ne pas penser à ce qu’a bien pu faire Marco. J’aimerais lui dire tout le bien que j’ai ressenti à ouvrir ainsi toutes les vannes, à faire sauter tous les tabous, mais je n’ai pas envie qu’en retour il me détaille ses exploits, alors je préfère me taire.
    
    Je revis ma nuit, j’essaie de remettre mes souvenirs dans l’ordre. Je peine toujours à établir un déroulement rationnel des événements. Qu’on se soit retrouvé en club échangiste, je peux le concevoir. Dans le fond, je n’avais pas très envie d’y aller mais ma curiosité pour les choses du sexe et l’insistance de mes compagnons ont dû aisément venir à bout de ma résistance. Mais après ? Comment expliquer une telle débauche, un tel laisser-aller dans le vice ? D’habitude je contrôle, je suis même une maniaque du contrôle ! Là, j’ai complètement perdu le sens des limites ! Et encore, je ne me souviens même pas de tout !
    
    De temps à autre, quand je repense à certains épisodes particulièrement chauds, un sourire doit barrer mon visage fatigué. J’ai remarqué la même chose sur mes trois complices. Comme moi, ils se refont le film, barricadés derrière leurs lunettes de soleil de ...