Les petites stagiaires: Aglaé III,3
Datte: 06/12/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Exorium, Source: Hds
Elle avait passé un long moment avec Elsa à la machine à café.
‒ Vous voyez qui c’est ?
– Quand même !
– Oui, oh, avec vous ! Et vous savez ce qu’elle m’a demandé ? Carrément si on couchait. « J’en profite qu’il y ait personne. Tu sors avec ou pas ? Parce que tout le monde se pose la question. À vous voir tout le temps fourrés comme ça ensemble. »– Et t’as répondu ?
– Que, quelle que soit la réponse que je pourrais donner, on continuerait à croire ce qu’on avait envie de croire. Alors ! Elle s’est rattrapée aux branches. « Oh, mais te vexe pas, hein ! Moi, tu sais, ce que j’en dis ! Tu fais bien ce que tu veux. C’est pas mon problème. Et puis, ce serait plutôt flatteur. Parce qu’il est encore hyper séduisant. Jamais tu lui donnerais son âge. Et t’as tout un tas de nanas, dans le service, qui demanderaient pas mieux que d’en faire un tour si l’occasion se présentait. » Ce qui signifie, quand on sait lire entre les lignes, que tu lui as tapé dans l’œil. Et que si le cœur t’en dit, t’as qu’à te baisser pour la ramasser.
– Oui, mais bon…– Elle te plaît pas ? Elle est canon quand même !
– C’est pas qu’elle me plaît pas.
– Ben, c’est quoi alors ?
– Qu’on ne mélange pas vie professionnelle et vie privée. Jamais.
– Tu parles ! C’est pas ce qu’on fait, nous, peut-être ?
– C’est pas la même chose.
– Non, c’est pire. Pour quoi on passerait tous les deux s’ils savaient à quelles activités on se livre ?
– Elle est mariée n’importe comment.
– ...
... Et alors ? La belle affaire ! Non, mais vous êtes trop, vous, dans votre genre ! N’importe quel mec, s’il a l’opportunité d’aller tremper sa queue, surtout quand, comme là, la nana vaut le détour, il réfléchit pas. Il fonce. Pas vous ! Vous, vous inventez tout un tas de prétextes à la mords-moi-le-nœud pour pas y aller. Il est où le problème ?
– Le problème ? Mais il y a pas de problème.
– Eh, ben alors ! Qu’est-ce vous attendez ? Surtout que j’ai plein d’idées, moi, si vous la croquez.
– Quelles idées ?
– Vous verrez bien.
C’était tous les soirs avec Ewin. Ou presque. Je les écoutais. Elle avait son plaisir. J’avais le mien. Le lendemain, au bureau, on se racontait. Des heures durant. À tour de rôle.
‒ Et je dois être un peu cinglée. Parce que vous savez pas ce que j’en arrive à me demander ? C’est si, finalement, je préfère pas quand j’en parle comme ça, après, avec vous, que quand je le fais avec lui.
J’avais droit à tout. Dans les moindres détails. Ce qu’Ewin avait dit. Ce qu’il avait fait. Comment il l’avait caressée. Où. Pendant combien de temps.
– Et puis juste après, c’est là que j’ai crié : « Oh, oui, Ewin, oui ! » Vous savez ce que ça veut dire.
Je savais, oui. Il la pénétrait.
– Et, en général, quand on en est là, moi, ça met pas trois ans à venir.
Ce qui m’arrangeait bien. Parce que moi non plus. Pas question de pouvoir me retenir quand je les en savais là. Et on jouissait ensemble, du coup, elle et moi. Pratiquement à chaque ...