Salope
Datte: 05/12/2024,
Catégories:
fh,
hplusag,
médical,
nopéné,
Humour
Auteur: Enzoric, Source: Revebebe
... percer ce peu de tissu aussi tendu qu’était celui de son boxer, et durant lequel il réfléchit. Non au cas qui était allongé devant lui ni à son couple, mais sur ce qu’il ressentait. Il se sentait mal, très mal à l’aise. Tout thérapeute était-il, il était troublé par sa patiente. Jamais il n’avait pensé à tromper son épouse, et encore moins avec une personne venue en consultation, mais ce que cette Mathilde relatait le mettait face à une réalité. Sa réalité. Il ressentait une étrange impression qu’il mit quelques minutes avant de comprendre : il avait perdu le réel contrôle de cette séance. Ce n’était pas lui qui était allongé sur le divan, et pourtant il réagissait comme tel. Non en parole, comme il incitait à faire, comme on lui avait appris à faire, mais en pensée. Il se parlait à lui-même. Et surtout, il s’écoutait.
— Bien, Madame Mathilde, la séance est finie, reprit-il conscience lorsque sa montre sonna.
— OK. À bientôt alors.
Elle se leva et quitta la pièce, le laissant seul méditer quelques minutes encore avant qu’il ne puisse se lever.
Jamais il n’avait tant appréhendé une séance. Si les cas retors le passionnaient, celui qui attendait derrière la porte le troublait, tant d’esprit que de corps. Qu’allait-elle lui révéler, non sur elle mais sur lui ? Persuadé que cette heure serait une nouvelle fois forte en vérités, il alla la chercher en salle d’attente, tout aussi impatient qu’angoissé.
— Bonjour. Je vous en prie.
Il se l’était promis pourtant, mais ...
... il n’en fit rien ! Ne pas apprécier la grâce avec laquelle elle se mut avant de s’allonger lui fut aussi impossible que ne pas détailler sa tenue du jour. Ce qu’il remarqua d’emblée, sans pour autant les fixer, fut les cuissardes : longues et brillantes. Ce qu’il supposa ensuite fut qu’elle portait des bas résille, persuadé qu’une femme telle qu’elle s’était décrite ne porte jamais de collants. Il se fit violence pour ne pas quitter des yeux son regard, qu’il découvrit d’un marron profond, presque noir, mais sa vision globale lui envoya une image fidèle de ce qu’il détailla sitôt placé derrière elle. Jupe, jugée selon la souplesse et la matière en cuir, sur laquelle se refermait un corset parfaitement lacé sur le devant, noir lui aussi bien que moins brillant, mais dont le manque d’éclat en magnifiait un bien plus lumineux : un décolleté profond qui ne dévoilait rien d’impudique, or si prometteur. Cent C estima-t-il, confortablement assis à apprécier cette vue plongeante.
— Je vous écoute, Madame Mathilde. Souhaitez-vous reprendre où nous en étions restés ou aborder un autre sujet ?
— Ouais. Un autre Paul. Je peux vous appeler Paul maintenant que vous m’appelez Mathilde, hein ?
— Euh… c’est-à-dire que…
— Ouais, c’est vrai, la déontologie d’mes deux. Dommage, c’est cool quand vous dites mon prénom. Il sonne bien dans votre bouche.
— Bien. Je crois que cela dérape déjà un peu…
— Juste un peu ! J’suis déçue.
— Si nous commencions. Qu’en pensez-vous ?
— Rien. C’est pas ...