1. Salope


    Datte: 05/12/2024, Catégories: fh, hplusag, médical, nopéné, Humour Auteur: Enzoric, Source: Revebebe

    ... l’amour j’ai besoin de connaître ma partenaire. As-tu déjà fait l’amour Mathilde ? Je ne parle pas de baiser comme tu dis, mais de partager le plaisir plus que simplement en donner ou en recevoir ?
    — Tu veux dire quoi ? Que j’ai pas de plaisir ?
    — Physique sans doute. Mais que ressens-tu réellement lorsque, comme tu dis, tu te fais baiser comme une salope ?
    — Tu fais chier Doc avec tes questions à la con !
    — Laisse le doc et son cul coincé dans son fauteuil. Que ressens-tu pendant, et surtout après, Mathilde ?
    — Pendant je m’éclate ! Pas compliqué à comprendre, si ? Plus j’me fais mettre et plus j’en veux. Plus c’est hard et plus j’jouis. Après bah… j’ai comme une envie de…
    — Oui. Dis-moi.
    — De r’commencer. J’suis une salope au cas où t’l’aurais oublié !
    — Non. Je n’ai pas oublié les premières paroles que tu as dites : j’suis une salope. Une vraie salope. Mais attention pas avec n’importe qui.
    — Bah quoi ! Une salope, ça doit juste écarter les cuisses, c’est ça ? Ça peut pas choisir avec qui ?
    — Une vraie salope, non, Mathilde. Une vraie ressent un besoin plus grand que celui de choisir.
    — OK. Donc d’après toi, j’suis pas une vraie salope.
    — Je ne pense pas Mathilde.
    — J’suis quoi alors, Monsieur j’sais tout ?
    — Une femme qui se complaît dans ce qu’elle pense être l’amour.
    — Ouais. Encore ta théorie sur faire l’amour et baiser quoi !
    — ...
    ... Oui.
    — Donc, si je suis ton raisonnement, c’est pour ça que tu vas me faire l’amour et pas me baiser. Pour me montrer la différence, quoi !
    — Un peu oui. Mais pas que.
    — Putain, je pige plus rien moi ! Pourquoi alors ?
    — Parce que j’en ai envie, pardi !
    — De me faire l’amour ?
    — Oui. Ou de te baiser pour la salope que tu dis être, Mathilde.
    — T’es space toi ! Un coup tu me dis que tu vas me faire l’amour et après que tu vas me baiser comme une salope ! J’comprends rien à rien moi.
    — Il n’y a rien à comprendre Mathilde. Que l’évidence. C’est le propre de l’humain de vouloir ce qu’il n’a pas. Tu comprends ?
    — Euh… si j’comprends bien, tu vas me baiser parce que tu fais l’amour qu’à ta femme, c’est ça ?
    — Non. Ma femme je la baise pour la salope qu’elle est.
    — J’suis paumée complet là…
    — Moi aussi Mathilde, moi aussi. C’est pour cela qu’on va en rester là. Et j’espère qu’il est inutile qu’on se revoie. Adieu, Mathilde. Je te souhaite de rencontrer l’amour, le vrai. Tu le mérites.
    
    Il ne la revit jamais, mais c’est certain d’avoir éclairé une fois de plus une patiente, bien particulière certes, qu’il baisa sa salope de femme sitôt rentrée, aussi puissamment qu’ils entretenaient leurs dépendances au sexe. Car oui il l’aimait ainsi, et non jamais il ne guérirait cette autre Mathilde, cette maladive et infidèle femme qui était devenue son épouse. 
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