1. Quiproquos et conséquences 5/8


    Datte: 03/12/2024, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Lord of Sitges, Source: Hds

    ... Alice accueillait mon entrée d’un long gémissement d’approbation.
    
    Je n’ai pas entendu Fred et Claire exprimer leur jouissance : A ce moment-là, nos cris étaient les plus forts.
    
    Jamais nous n’avions fait l’amour aussi sauvagement mais l’expérience ne fut pas sans enseignements.
    
    Je ne soupçonnais que pas ma femme apprécie une telle brutalité dans le rapport sexuel, elle qui vantait souvent les mérites de la douceur et de la sensualité.
    
    Point trop n’en fallait et je supposais que c’était là l’exception qui confirmait la règle mais alors qu’Alice hurlait dans son oreiller et que moi j’ahanais derrière, comme un buffle en rut, je me promis d’éclaircir l’affaire : Ma femme changeait.
    
    Après avoir lâché mes dernières forces dans un ultime coup de reins, un dernier rugissement de fauve, je me suis écroulé sur son dos et je suis resté longtemps comme ça, mon sexe toujours niché en elle.
    
    Tentant péniblement de reprendre haleine, le visage comprimé contre l’oreiller, elle hoquetait :« – T’es cinglé, t’es un vrai cinglé ! »Je l’embrassai dans la nuque.
    
    Quelque chose me disait qu’elle avait particulièrement aimé le Marc cinglé !
    
    *****Nous avons fait notre apparition dans la salle commune une demi-heure plus tard.
    
    Pour une fois, nous avions échangés les rôles : C’était maintenant nous les amants extravertis et rétrospectivement un peu honteux de s’être donnés en spectacle sonore.
    
    Mais Fred et Claire surent nous mettre à l’aise : Alors que je m’installais à ...
    ... table, Fred m’adressa muettement un pouce levé admiratif tandis que les filles restées près du plan de travail avaient repris leurs petites cachoteries murmurantes ponctuées de petits rires gourmands.
    
    D’ailleurs, à y réfléchir et en regardant tout autour de moi, je ne voyais aucune raison d’être gêné par la présence de nos colocs : Eux ne l’étaient aucunement.
    
    En effet, alors que lors des trois premiers jours, nous nous étions astreints à ranger toutes nos affaires dès le lever pour ne pas exposer notre intimité à nos compagnons d’infortune, eux ne s’étaient visiblement pas souciés de cette préoccupation :Leurs affaires déballées trainaient partout dans le salon : Le clic-clac n’était pas redressé mais juste poussé dans un coin, les draps en bataille laissaient entrevoir une partie de la carte géographique dont m’avait parlé Alice, leurs habits de la veille s’étalaient sur les deux fauteuils, sans parler du soutien-gorge de Claire pendu négligemment au coin d’une chaise et sa culotte abandonnée au pied du lit (ce qui me laissait à penser qu’elle n’en portait pas sous son long T-shirt qui lui servait de nuisette).
    
    Oui, on pouvait dire qu’ils se foutaient royalement de notre avis sur eux.
    
    Avec tout ça, nous nous étions levés plus tard que d’habitude, nous n’avons donc pas tardé pour nous préparer et partir, ce qui a abrégé le petit déjeuner en commun.
    
    Tant mieux parce qu’avec ce qui s’était passé pendant la nuit et au petit matin, je ne savais plus trop comment me ...
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