Quiproquos et conséquences 5/8
Datte: 03/12/2024,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Lord of Sitges, Source: Hds
MERCREDIJ’étais avec Claire, sur notre télésiège biplace. Un silence surnaturel nous enveloppait.
Elle était seulement vêtue de sa petite serviette éponge rouge.
Drôle de tenue dans cet endroit, elle devait être gelée.
Pourtant, bizarrement, il ne faisait pas froid. On avait même carrément chaud, ainsi suspendus au-dessus de la montagne.
« – ça sent le fauve ici, non ? Faudrait aérer ! »Qu’est-ce qui lui prenait ? Où pouvait-on être plus au grand air qu’ici ?
Elle regarda vers le haut, visiblement agacée« – Vivement qu’on arrive, je n’ai pas fini ma carte d’Europe ! »« – Hein ? »Ne semblant pas se rendre compte de l’incohérence de ses propos, elle se tourna vers moi, me fit un grand sourire et se mit à écarter lentement les pans de sa serviette :« – Tu veux voir le trou du diable ? »HOULA !
Je me suis réveillé en sursaut.
J’étais en nage.
Ce rêve m’avait paru incroyablement réel, vraiment concret.
A tel point que je sentais une belle érection coincée entre mon ventre et le drap.
Encore un peu désorienté, je secouai la tête. J’étais bon pour une analyse freudienne !
Outre le rêve, je savais ce qui m’avait réveillé : Une envie pressante.
Non, je vous arrête tout de suite : Je n’ai aucun problème de prostate ! Enfin, pas encore.
C’est juste que les voyages ça me dérègle et je perds l’habitude de faire mon pissou avant d’aller au lit.
Mais trêve de considération uro-philosophiques, ça devenait urgent.
Je ne pris pas la peine de ...
... m’habiller, je savais que j’avais peu de chance de rencontrer quelqu’un et, au pire, c’était déjà arrivé sans souci majeur.
Je suis sorti de la chambre sur la pointe des pieds. Ça ronflait sur le clic-clac.
Je me suis enfermé dans le petit réduit où l’air plus froid au contact de ma peau encore moite me provoqua un frisson énorme, ce qui ne calma pas ma tension phallique.
Au moment de sortir, je posai ma main sur mon bas ventre, au cas où.
J’ai ouvert…Elle était là.
Pas surprise le moins du monde, elle me regardait en souriant. Elle avait elle aussi caché son pubis de ses mains… de ses deux mains.
Si bien que, pour la première fois, je pouvais enfin admirer ses deux petites pommes diaphanes blotties l’une contre l’autre par ses bras serrés. Leurs petits tétons très pâles se dressaient sous l’action de la fraîcheur relative.
Sous mes mains, mon membre recouvra une vigueur qu’il n’avait pas vraiment perdue.
Comment faisait-elle pour paraître aussi timide et aussi provocante à la fois ?
« – Décidément, on va finir par croire qu’on prend rendez-vous ! » Commenta-t-elle tout bas.
« – C’est sûr ! Ça pourrait sembler louche. »« – Pourtant, ce n’est que le fruit d’une coïncidence. »« – Si tu le dis. »…L’habituel petit silence gêné s’instaura.
Je savais que je ne devais la regarder que dans les yeux mais mon regard ne cessait d’échapper à mon contrôle pour aller se poser sur sa frêle poitrine si tentante.
Pour me forcer à penser à autre chose, je demandai ...