1. « Josy » : La petite salope chez Bebel, le menuisier ébéniste. Épisode 20


    Datte: 02/12/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Perruche, Source: Hds

    ... location prévue au départ. Voyant l’enthousiasme de Jean-Lou, je ne m’y étais pas opposée et il avait eu raison car ce soir-là, nous avions vidé tous nos fûts de bière et notre recette fut à la hauteur de l’événement.
    
    L’idée de faire de « La Grange à Josy » une petite salle de spectacle dont la sonorité intérieure était excellente, était l’occasion de l’aménager au mieux. Pour cela, Jean-Lou souleva l’idée d’y installer des gradins en bois à plusieurs niveaux, le tout démontables afin de récupérer la salle pour la guinguette en été. Je devais donc trouver un menuisier capable en un temps relativement court, pour me fabriquer l’ensemble. Notre architecte avait fait les plans de sorte que les spectateurs soient le moins gênés possible par ceux qui les précédaient. À ce moment-là que je m’étais souvenu de ce menuisier ébéniste : Jean-Paul, rencontré l’année précédente pour la première fois par hasard, au « Plazza ».
    
    Cet homme surprenant, m’avait impressionné pour plusieurs raisons. En premier lieu, par son physique, les traits de son visage n’étaient pas très fins, il avait des airs de Belmondo. Ne dépassant pas le mètre soixante-quinze, il n’était pas très grand mais avait des épaules de taureau, un torse de cheval et le tour de ses bras bien plus grand que celui de mes cuisses, il n’avait pas un poil de graisse, tout était du muscle chez lui. Secundo, par son franc parler. En effet, ce soir-là, il était au bar lorsque j’y étais venue rencontrer un ami. Il m’accosta ...
    ... sans élégance en me tutoyant directement : « Salut ma belle, t’es vraiment mignonne. Tu bosses ici ? Tu prends un verre avec moi ? »
    
    Ce goujat la quarantaine passée, me prenait pour une hôtesse, j’étais très vexée mais comme il m’impressionnait, je n’avais pas l’intention de le provoquer et désirant me mettre en valeur, je lui répondis : « Non voyons ! Je suis cliente, je tiens la guinguette à Facourt. » Il fut très surpris et semblait regretter les propos qu’il m’avait tenus : « Tu es Mlle Josy ? Ah ! C’est toi ! Excuse-moi ! » Dit-il voyant que j’acquiesçais de la tête. Si au départ, Jean-Paul m’avait foutue la trouille, je me sentis rassurée et avais continué de discuter avec lui un petit moment.
    
    Je lui avais expliqué de manière brève mon parcours professionnel de serveuse au bistrot de la place à Beauville sur Drèze dont il connaissait Marius le patron et comment j’avais racheté le routier à Facourt. Il fut assez impressionné qu’à mon âge, je sois déjà tenancière d’un tel établissement, il savait que ce métier était difficile et me félicita. Ce fut à cet instant qu’il me demanda si je n’avais pas d’ennui avec la bande de Guerville aux Bois, celle qui avait participé à la bagarre cet été au bal populaire de Facourt/Drèze. Lui répondant par la négative, il poursuivit : — Si tu as des soucis avec eux, dis leurs que tu es une bonne amie de Bebel. Ils comprendront, c’est mon surnom, il parait que je ressemble à l’autre Jean-Paul (Belmondo). »
    
    Françoise impatiente, me ...
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