1. L'engrenage


    Datte: 24/11/2024, Catégories: fh, hh, hhh, Collègues / Travail Oral hsodo, Humour initiatiq, gay Auteur: Leandre R, Source: Revebebe

    ... me fait face, mais il est tel que lui-même et se moque gentiment d’Alice assise à côté de moi. Au hasard de la discussion, nous nous rendons compte que nous finissons à la même heure.
    
    — Tu me ramènes ?
    — Ouais, bien sûr.
    
    Mon cœur s’emballe à ce bête échange. D’un seul coup, je ne suis plus vraiment là. Tout est plus léger, je me prends à demander des précisions à Alice sur le comportement de son copain. Les minutes filent, chacun retourne à son poste et pour moi l’attente commence. J’hésite à envoyer un mail à Étienne, mais… pour lui dire quoi ? Un coin de mon esprit imagine des trucs, mais ma conscience me dit que ça suffit comme ça.
    
    Mais je ne peux m’empêcher de le revoir à genoux, de sentir ses dents et sa bouche accueillante… je ne débande presque pas deux heures durant.
    
    Et peu avant 17 h, Étienne m’envoie un message sur WhatsApp. J’avais oublié qu’il a les coordonnées de tous les employés.
    
    — Go ?
    — Oui, je ferme tout.
    
    Je salue les bureaux en partant, un au revoir respectueux à la présidente. Nous nous retrouvons sur le parking, il attend à côté de ma voiture. J’ai une érection terrible au moment de démarrer. Nous n’avons pas échangé un mot, mais j’ai besoin de rendre tout cela quelconque.
    
    — Je te dépose au rond-point ?
    — Oui, comme d’habitude.
    — OK.
    
    Je devine qu’il me regarde en coin alors que je manœuvre pour sortir du parking, et je m’élance à peine sur l’avenue que sa main se pose sur ma cuisse. Je suis comme tétanisé, mon cœur tape à tout ...
    ... rompre. Je ne dis rien, je ne le regarde pas. Sa main trouve sans peine la barre de mon sexe et quand Étienne fait mine de se pencher j’écarte mon bras pour le laisser venir. Je jette des coups d’œil désormais, lorsqu’il ouvre mon jean et sort ma queue bandée. Puis je ne vois que sa nuque, et des vagues de plaisir intense me font soupirer. Je lève le pied, j’essaie de rester concentré sur la route. Ses doigts tirent sur mes testicules, les manipulent, et son majeur vient me masser plus bas. Je gémis librement tant sa bouche est délicieuse. Ses va-et-vient aqueux m’arrachent des trépidations de désir. Je ralentis encore, dans une ligne droite peu fréquentée.
    
    — Je vais jouir.
    
    Il reprend un peu de champ pour m’encourager.
    
    — Jouis, bébé.
    
    Il m’engouffre, ses lèvres épousent mon pubis. Je le maintiens d’une main et mon foutre entraîne avec lui mes certitudes et mes résolutions. Je râle de bonheur, gardant tant bien que mal les yeux ouverts et le contrôle de la voiture. Étienne déglutit, se dégage pour respirer un peu et me reprend, me savoure de longues minutes.
    
    — On arrive, dis-je.
    
    Il s’essuie d’un revers de main, reprend une posture plus conventionnelle.
    
    — Bon week-end, dit-il comme je me gare sur le bas-côté.
    — Carrément. À lundi.
    — Ouep, salut !
    
    ***
    
    À partir de là, une espèce de rythme s’installe. Deux à trois fois par semaine, dire que mon jeune collègue me suce ne serait pas lui rendre justice. Non, mon collègue génère et draine hors de moi de la ...
«12...567...12»