L'engrenage
Datte: 24/11/2024,
Catégories:
fh,
hh,
hhh,
Collègues / Travail
Oral
hsodo,
Humour
initiatiq,
gay
Auteur: Leandre R, Source: Revebebe
... lenteur et la seconde d’après me branle de ses lèvres avec vivacité. Je soupire aussi doucement que possible, mais lorsqu’il parvient à me faire entrer sur toute ma longueur, jusqu’à explorer l’orée de sa gorge, je geins sans retenue.
— Ça vient, dis-je.
— Hmm-humm…
Chaque giclée est divine, des spasmes inédits dans mes reins, un sentiment de bien-être, de plénitude qui me bouleverse. J’ai une main sur sa tête, comme une bénédiction. Sa bouche me flatte encore quelques instants et puis se retire, abandonne mon sexe d’un brun assombri par l’excitation. Étienne me sourit.
— Ça t’a plu ?
— C’était incroyable.
— Pour moi aussi. J’adore tes réactions.
Je réalise qu’il m’a avalé sans hésitation. Il me fait un clin d’œil, ouvre la porte et sort après avoir vérifié que personne n’attendait.
— Nom de Dieu.
C’était incroyable, je n’ai pas menti. Il y a un monde entre ce que savent faire Claire et lui. Je me réajuste, encore enivré, mais la culpabilité monte en moi, irrémédiable. Claire n’en saura rien, ça ne la concerne pas. Je vivrai avec ça, c’est tout.
Le reste de ma journée est flou, je travaille comme un automate. Relativement peu de commandes à préparer, je peux rentrer chez moi un peu plus tôt que d’habitude avec soulagement. Lorsque Claire arrive à son tour, rien n’a changé, je ressens toujours cet amour profond pour elle. Nous nous racontons nos journées respectives. Ses clients farfelus, mes tonnes de bouquins à préparer. Au moment du dessert, elle me ...
... fait la surprise d’une petite boîte de macarons.
— Pour tenir avant le dernier jour de la semaine, dit-elle d’une voix d’enfant qui se cherche des excuses.
Je cache ma gêne derrière un appétit de circonstance. C’est vrai que je n’ai pas beaucoup pensé à elle aujourd’hui. Malgré tout, je m’étonne à quel point la soirée qui suit est on ne peut plus normale. Elle s’endort dans notre lit, blottie contre moi ; c’est chaud et délectable.
***
Le lendemain lorsque je vois Étienne, il est au milieu de nos collègues, à reconfigurer un poste informatique. Autour de lui, les piles de livres montées sur les chariots défilent, sont défaites et réparties dans des cartons. Nous nous saluons de loin, comme si de rien n’était. Je consulte tout de même ma boîte mail avec fébrilité. Rien de particulier.
Les heures passent, Alice de la compta est la seule à passer me voir dans mon bureau pour discuter un moment. Ses histoires avec son mec incertain qui a peur de s’engager. Je ne le comprends pas, elle est grande et sexy, je sais qu’elle est sportive et j’aime sa sensibilité. Elle a toujours des avis subtils, jamais rien de définitif. J’hésite à lui demander ce qu’elle pense d’Étienne, comme il est nouveau dans la boîte, mais un coup de fil l’interrompt avant que je ne le fasse et elle repart à petites foulées vers le bout du couloir.
À midi, nouvelle vaste tablée durant la pause. Grosse ambiance avec la perspective du week-end, tout le monde est aussi fatigué qu’excité. Étienne ...