Toute Honte Bue
Datte: 21/11/2024,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: byParnoys, Source: Literotica
... calme lui dit posément : "Non, non restez, ne vous sauvez pas. Que vouliez vous nous dire?". L'employé des wagons-lits stupéfait de ce qu'il avait sous les yeux, restait là , immobile, un peu gêné, ne sachant trop ce qu'on attendait de lui. Tout en ne pouvant s'empêcher de regarder dans ma direction, il demanda à quelle heure nous souhaitions dîner. "Disons, huit heures et demie, cela me paraît bien. Qu'en pensez-vous, chère amie?" fit M. Adrien, très mondain, en se tournant vers moi comme si j'étais habillée. La gorge sèche, je murmurais un vague son qui signifiait mon accord. Le conducteur me jeta un dernier regard et nous quitta en nous souhaitant un heureux voyage. Son expression était pleine de sous-entendus. J'étais morte de honte mais je me dis aussitôt qu'il était normal qu'une prostituée soit ainsi exhibée devant n'importe qui. Je commençais à m'habituer à ma nouvelle condition et à y prendre un certain plaisir.
"Votre client, reprit M. Adrien, vous le connaissez!
-- Comment cela? fis-je, interloquée.
-- Mais oui, c'est M. Bergman
-- M. Bergman?
-- oui, M. Bergman, pas le cinéaste, mais mon correspondant avec lequel vous avez dîné l'autre soir
--C'était lui!" lâchai-je effarée.
Je revis ce petit bonhomme que j'avais trouvé peu sympathique, c'était lui qui m'avait possédée, qui m'avait achetée mais c'était lui aussi qui m'avait fait jouir. M. Adrien me raconta alors comment il avait eu l'idée de me proposer à M. Bergman. Au cours de leurs ...
... négociations, des confidences avaient été échangées. M. Adrien avait fait allusion à une "escort girl" française avec laquelle il voyageait. M. Bergman, après bien des hésitations, avait fini par lui demander si cette fille était "accessible"- "Mais bien sûr avait répondu M. Adrien, si vous voulez, je puis vous la prêter. "
Il avait trouvé sans effort le client qu'il m'avait promis de rechercher. Pour ménager la timidité de M. Bergman dont il s'était rapidement aperçu, M. Adrien avait conçu ce dispositif qu'il m'avait présenté comme le catalogue des exigences du client. Mais il avait aussi pensé qu'une telle mise en scène ne manquerait pas de me plaire et à en juger par mes réactions qu'il avait parfaitement entendues et qu'avaient probablement entendues toutes les chambres voisines, il en était convaincu.
Au cours du dîner que M. Adrien avait organisé pour me "faire voir", M. Bergman avait à peine osé regarder l'"escort girl" mais il m'avait trouvée extrêmement séduisante et s'était montré très désireux de "faire plus amplement connaissance".
Que s'est-il passé, après, ce soir- là dans le wagon-lit?
Au risque de vous décevoir, cher lecteur, qui vous étiez habitué à l'étrange relation qui s'était tissée entre M. Adrien et moi, une relation subtile qui se tissait entre nos fantasmes respectifs, je préfère avouer la vérité. J'étais encore nue lorsque M. Adrien eut fini de me raconter comment il m'avait transformée en courtisane. Nous ne sommes pas allés dîner. Je ne suis ...