Mutinerie au Congo, Chapitre 03
Datte: 18/11/2024,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: byHBuff, Source: Literotica
... libérées, le capitaine Mtoumba, toujours à genoux devant elle, saisit l'un de ses mollets et porte à son visage le pied nu de Louise ; il l'embrasse avec une ferveur religieuse.
Il lèche, goûte et sent le pied de Louise, puis il saisit l'autre mollet et fait de même avec l'autre pied, dont il s'enivre intensément de la douceur salée, ponctuée d'une très fine odeur de champignons belges sèchement parfumée par la pelouse congolaise.
Louise, épuisée, ne résiste pas aux caresses inattendues. Elle comprend combien cet homme la désirait ; sous l'épaisse horreur qui lui donne envie de vomir, Louise sent son orgueil flatté d'être le centre d'attention de tous ces jeunes hommes qui lui donnent leur sève.
Enfin, après avoir bien savouré les pieds de Madame la capitaine, le capitaine nègre la prend jambes en l'air. Les chevilles reposant sur les épaules musclées du Noir, la jeune femme gémit en se sentant si fortement prise. À quoi bon résister? Cet homme est si fort!
Pendant que le capitaine Mtoumba la possède et pousse ses grognements de triomphe, Louise garde les jambes en l'air et sent le souffle brûlant de l'homme sur la plante de ses pieds, que le rythme du coït remue doucement tout près du visage du capitaine nègre.
L'angle de la pénétration plaît à son petit corps de femme. Elle entend un homme dire quelque chose en lingala et rire très fort. Les gémissements d'Armande en train de se faire éperonner l'excitent aussi. C'est l'orgie à ciel ouvert!
Tandis ...
... qu'elle sent le capitaine Mtoumba la prendre profondément, à coups forcenés, Louise se revoit deux ans plus tôt, à Bruxelles avec son mari, avec Armande aussi. Ils visitent un village congolais reconstitué pour l'Exposition universelle de 1958. Son mari a même donné des conseils aux organisateurs pour que le village ait l'air plus vrai.
Louise se rappelle les yeux en colère des nègres quand des Belges leur jettent des bananes. Elle a senti ces regards furieux se perdre dans l'échancrure de sa robe, et sous sa robe... Plus tard, dans les bras de son mari, elle s'est imaginé que ces nègres du zoo humain se multipliaient comme par miracle, comme si Jésus les avaient multipliés tels du pain noir, pour enseigner l'humilité aux Blancs.
Et dans son imagination, ces nègres, devenus innombrables, allèrent piller les postes de police pour y saisir des armes, puis ils répandirent la terreur dans toutes les rues de la capitale et forcèrent maisons et appartements, où ils passèrent les hommes à tabac, puis violèrent toutes les Blanches.
C'est à ce fantasme insensé que songe Louise en ce lundi fatidique de juillet 1960, pendant qu'elle reçoit les furieux coups de boutoir du capitaine Mtoumba. Jambes en l'air, elle sent ses seins gonflés à bloc qui mènent leur danse désordonnée, sans cesse pétris par les mains des nègres qui font cercle autour d'elle.
Louise leur crie sa profonde jouissance. Elle sent exploser en elle toute la puissance du tabou qui l'écrase comme la pyramide d'une ...