1. La bague de fiançailles


    Datte: 16/11/2024, Catégories: fh, cadeau, amour, Oral nopéné, lettre, confession, nostalgie, historique, amouroman, tarifé, Auteur: Laetitia, Source: Revebebe

    ... queue, ainsi que sa fine main qui en tient la base. La main dextre s’égare dans la culotte d’Antoinette. Du bout des doigts, il caresse la toison. La jeune fille gémit doucement sous l’effet de la caresse. Charles sent l’humidité autour du sexe d’Antoinette. Il fait glisser la culotte sur ses genoux, puis se penche sur elle et dépose ses lèvres sur le pubis humide. Un profond soupir émane d’Antoinette qui reprend ses succions.
    
    Plus tard dans la soirée, Antoinette et Charles repus sont allongés l’un contre l’autre sur le lit. Charles aurait bien aimé aller plus loin, mais Antoinette l’a gentiment repoussé. « Je souhaite préserver ma virginité jusqu’au mariage », lui a-t-elle dit.
    
    Charles a allumé une cigarette. Il en tire des bouffées et relâche la fumée vers le plafond. Il tend sa cigarette à Antoinette qui la porte à sa bouche :
    
    — Qu’avez-vous fait hier soir ?
    — Je suis allée à cette réception chez Madame de Franqueville.
    — Qui y avez-vous vu ?
    — Personne en particulier.
    — Quelqu’un que je connais, peut-être ?
    — Je ne sais pas, Charles, peut-être Louis de Gastelle, cet officier de Cavalerie.
    — Non, je ne crois pas le connaître. Il vous a fait la cour ?
    — Il a bien essayé, mais il n’y a que vous, Charles.
    — Quand nous marierons-nous, Antoinette ?
    — Nous avons bien le temps !
    — Pourquoi attendre ?
    — Pourquoi nous précipiter ? Profitons de notre jeunesse, profitons de notre amour.
    — Nous pourrons en profiter après de la même façon.
    — Vous êtes bien ...
    ... empressé… Ma virginité vous fait-elle tant envie que vous vouliez tant me la prendre ?
    — Mais non ! qu’allez-vous penser, Antoinette ?
    — Nous nous marierons l’année prochaine, pas avant l’été.
    
    º°¨¨°º
    
    Charles de Hauteville entre dans la chambre. Héloïse l’attend.
    
    Quand Charles vient aux Nymphettes, il ne voit qu’Héloïse. La jeune fille est de petite taille, les cheveux d’un noir de jais et la peau très pâle. Coiffés selon la mode, d’un carré court coupé au niveau des oreilles, ses cheveux s’arrêtent à l’attache des mâchoires. Un serre-tête ornementé de quelques perles et plumes relève sa beauté. Son visage aux formes arrondies est rehaussé par des traits très fins. Elle arbore un air mélancolique, un regard noir et vif, une bouche légèrement pincée mais sensuelle.
    
    Comme d’habitude, Héloïse est assise dans le fauteuil près de la fenêtre. Quand Charles entre dans la pièce, elle se tourne vers lui et un sourire illumine son visage. Il s’approche d’elle, et lui tend un écrin. La jeune femme l’ouvre et découvre une bague sertie d’un diamant monté en solitaire. Elle la sort, l’observe et la passe à son annulaire gauche. Elle lève sa main à hauteur de ses yeux pour mieux voir le bijou à son doigt :
    
    — Elle est magnifique !
    
    Héloïse caresse du bout de son index sa main gauche et la bague que vient de lui offrir Charles :
    
    — Rien n’est trop beau pour vous, Antoinette. Cette bague scellera nos fiançailles et notre promesse de mariage. Elle sera le symbole de notre ...
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