1. La bague de fiançailles


    Datte: 16/11/2024, Catégories: fh, cadeau, amour, Oral nopéné, lettre, confession, nostalgie, historique, amouroman, tarifé, Auteur: Laetitia, Source: Revebebe

    ... l’amour et de la fidélité, de la perfection, votre perfection Antoinette, et de l’éternité.
    — Vous me troublez, Charles.
    — Saviez-vous, Antoinette, que dans l’Antiquité on pensait que l’annulaire était directement relié au cœur ? C’est la raison pour laquelle la bague était portée sur la main gauche, côté cœur, en signe d’amour infini et d’attachement éternel.
    
    Antoinette se lève et s’approche de Charles. Celui-ci déboutonne le devant de sa robe et en fait glisser les bords sur ses épaules fines. Charles baisse la tête et embrasse le cou d’Antoinette. Il hume le parfum de sa fiancée. Car depuis quelques minutes, elle est officiellement sa fiancée. Les lèvres de Charles descendent sur une épaule dénudée et déposent de petits baisers sur la peau pâle, presque diaphane.
    
    Les femmes, depuis quelques années, se sont affranchies du carcan des corsets qui leur serraient le tronc entier et leur martyrisaient la poitrine, le ventre et le dos. Elles veulent respirer et se sentir plus libres. Charles, en faisant glisser la robe d’Antoinette au sol, découvre ce qu’on appelle « soutien-gorge », deux mouchoirs en soie reliés par un ruban rose. Puis plus bas, ce qui au fil de ces dernières années s’est transformé en « demi-corset », qui n’enserre plus que la taille et se termine par les jarretelles. Il découvre enfin la culotte qui elle aussi a évolué, se faisant moins bouffante… En 1918, une entreprise de bonneterie de Troyes a lancé la culotte courte. Par définition, celle-ci n’a ...
    ... pas de jambes. Comme dans la chanson « Maman les p’tits bateaux », ce qui donnera son nom à une célèbre marque qui perdurera à travers les décennies. Ça, Charles l’ignorait à ce moment-là. Enfin, la robe tombant au sol, apparaissent les bas de soie sur les jambes minces d’Antoinette. La teinte ivoire des bas fait un joli contraste avec la peau très pâle de sa fiancée.
    
    Charles se recule pour observer ce corps parfait.
    
    Leurs bouches se sont rencontrées pour un baiser d’abord tendre, puis passionné.
    
    Les mains d’Antoinette serrent Charles par le cou. Elle recule de quelques pas et se penche en arrière sur le lit et attire Charles sur elle. Ils reprennent leur baiser, ainsi couchés l’un sur l’autre sur l’épais édredon. Charles se redresse pour enlever sa veste, défaire sa cravate, ouvrir sa chemise. Les mains d’Antoinette, pendant ce temps, déboutonnent la braguette de l’homme, puis massent le sexe de Charles gonflé par l’envie. Charles a découvert un des petits seins d’Antoinette et en suce le téton érigé. Antoinette a sorti le sexe de Charles entièrement et le branle. :
    
    — Attendez Charles, laissez-moi faire, dit-elle dans un souffle.
    
    Elle le repousse et l’invite à s’allonger sur le dos. Ses lèvres s’approchent du sexe dressé, embrassent le gland humide avant que sa bouche ne le gobe… L’homme pousse un soupir d’aise. Il glisse sa main entre les jambes d’Antoinette allongée en chien de fusil près de lui.
    
    Charles observe la bouche de la jeune fille enserrer sa ...
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