Déficience intellectuelle
Datte: 03/11/2024,
Catégories:
fh,
handicap,
neuneu,
amour,
Masturbation
Oral
pénétratio,
rencontre,
Auteur: Anotherworld, Source: Revebebe
... cœur. Je lui saisis les mains pour essayer de la calmer.
— Si tu me racontais ce qui ne va pas, Marie.
Maintenant, c’est elle qui m’agrippe une main et qui refuse de la lâcher, elle préfère m’accompagner près de la paillasse le temps que je prépare nos collations. Elle me serre très fort, mais préfère rester silencieuse.
Puis nous retournons nous asseoir tranquillement à table, accompagnés de nos mixtures.
— Alors, qu’est-ce qui te rend si triste ?
— Tu le sais bien, répond-elle simplement en écrasant un peu plus ma main.
Cela se passe de commentaire, évidemment que je le sais. Sur ce plan-là, elle est étrangement lucide et en avance sur beaucoup d’autres, très clairvoyante en ce qui concerne les relations humaines. Je me sens tout penaud d’avoir cru un instant qu’elle puisse si facilement tout oublier. Compte tenu de ce qui s’est passé, ça doit être tellement important pour elle !
Elle n’arrête pas de me regarder pendant que nous consommons nos boissons. Elle ne pleure plus, mais attend visiblement que je dise quelque chose.
Je pourrais dire un truc complètement bateau comme :« Oh, tu sais, j’ai été très occupé ces derniers temps ». Avec une autre fille plus frivole, ça pourrait peut-être fonctionner, mais Marie-Ange ne se laisserait sûrement pas attendrir par une tentative de diversion et j’aurais l’air pitoyable.
— Malheureusement, nous ne sommes pas seuls, ma vieille, ai-je conclu, désabusé, ce qui correspond beaucoup plus à ma réalité !
— Je ne ...
... suis pas plus vieille que toi, remarque-t-elle bizarrement.
— Ma vieille, c’est une façon de parler, un peu comme si je te disais : « Malheureusement, nous ne sommes pas seuls, poulette », tu n’as pas non plus l’air d’une poule.
Elle éclate alors d’un rire franc et massif, peut-être a-t-elle besoin de décompresser. Au moins, inutile d’en faire des tonnes pour la faire rire.
— N’empêche que tu m’évites ! enchaîne-t-elle après avoir repris son sérieux. Moi, ça me rend triste.
Que répondre à cela ? C’est tellement vrai. Seul un « Je suis désolé » arrive à sortir de ma bouche.
— Pourtant, je sais que tu m’aimes, ajoute-t-elle avec perplexité.
Lorsque nous nous sommes embrassés, je lui ai communiqué tout mon amour, et je n’ai pas triché, c’est vraiment ce que je ressentais, de l’amour pour elle. Je n’aurais jamais dû l’embrasser comme ça, j’aurais dû rester raisonnable, ne pas lui montrer mes sentiments, c’est à ce moment-là que j’ai fauté.
Comme je suis toujours perdu dans mon mutisme, elle enchaîne :
— Quand j’étais au centre, j’avais des copains et des amoureux, j’étais bien là-bas. On m’a mis le stérilet. Mais ici, personne. Quand je me promène en ville ou au parc, il n’y a que des moqueurs. Tu es mon seul rayon de soleil, Damien !
Une belle déclaration qui me va droit au cœur. J’ai agi comme le dernier des crétins, j’ai l’impression d’être trop souvent un lâche. À ce moment précis, il faut se décider : « Stop ou Encore », les deux sont difficiles. « ...