1. COLLECTION HISTOIRE COURTE. Le bâtard de d’Artagnan (1/1)


    Datte: 02/11/2024, Catégories: A dormir debout, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... fils.
    
    Le fermier avait toujours un gros bâton qui lui servait à nous tancer lorsqu’il pensait que nous avions mal fait notre tâche.
    
    J’en avais ramassé quelques-uns, mais souple comme un des lièvres que je braconnais, j’ai souvent réussi à les esquiver.
    
    J’ai remonté mon pantalon et le reste du corps nu, j’ai sauté par la fenêtre.
    
    Je suis allé dans l’écurie, passant un licou à un cheval du baron, je suis parti à cru sur ce destrier comme ceux dont papa se servait.
    
    J’ai trouvé refuge dans une vieille masure abandonnée par une famille sans que je sache pourquoi.
    
    J’avais caché le cheval dans la petite grange, lorsque j’ai entendu le bruit d’un cheval.
    
    J’ai cru que c’était le fermier qui me faisait poursuivre.
    
    Par chance, pour moi, mais plus dur pour moi, c’est un homme couché sur son cheval qui est arrivé devant moi.
    
    Il avait reçu un coup d’épée dans le côté et perdait du sang.
    
    Je l’ai porté dans la masure, mais dans la nuit, il est mort ayant perdu trop de sang.
    
    Ma bonne étoile venait de m’apporter la survie.
    
    J’ai récupéré et lavé ses affaires dans la source voisine et malgré le trou caché par le pourpoint.
    
    J’ai pu redevenir présentable, changeant de ce que maintenant on appellerait une autre classe.
    
    Cet homme devait avoir été loupé en partie par des brigands, avait encore sa rapière et sa bourse assez pleine qui comme je viens de le dire.
    
    Ça m’a permis de me retrouver au niveau social qui aurait dû être le mien si j’avais ...
    ... connu et été élevé par D’Artagnan, mon père.
    
    Au moment de quitter ce lieu dans ma nouvelle peau, j’ai eu à choisir le cheval.
    
    Tornade que j’avais monté pour m’enfuir m’écoutait au doigt et à l’œil, j’ai simplement récupéré la selle et laissé partir l’autre.
    
    Je suis parti à la ville voisine, où j'ai commencé par un bon repas dans l’auberge la plus présentable et où j'ai pris une chambre.
    
    Lorsque je suis sorti pour profiter de ma nouvelle vie, une voiture tirée par un cheval est passée, un brigand peut être l’un de ceux qui avaient attaqué celui dont j’avais en parti pris la place.
    
    Il venait de monter sur le marchepied une dague en main.
    
    J’ai sorti mon épée et bondissant, je l’ai percé le tuant sur le coup.
    
    L’homme dans la voiture était un marchand connu dans la ville où il possédait plusieurs boutiques de vêtements et de vente de tissus principalement en lin.
    
    Le voleur en voulait à sa montre.
    
    • Montez, jeune homme, vous m’avez sauvé la vie et si vous le voulez bien, je vous invite à dîner.
    
    J’ai accepté et un mois après j’avais toujours ma chambre dans cette maison bourgeoise.
    
    Dès le troisième jour, je baisais sa femme la quarantaine et dès que je le pouvais leur femme de service.
    
    J’avais honte, mais c’était elles qui voulaient que je les baise, leurs maris n'étant plus enclins à faire du fric.
    
    Combien de temps suis-je resté ?
    
    Vous avez tous les moyens de connaître plus précisément le moment d’une vie.
    
    Peut-être quelques mois, une ...