1. COLLECTION HISTOIRE COURTE. Le bâtard de d’Artagnan (1/1)


    Datte: 02/11/2024, Catégories: A dormir debout, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    L’histoire de mon père a retenu l’attention des gens. Elle a été retenue à cause d’un certain Alexandre Dumas.
    
    On connaît les épopées de papa, à travers ce qui deviendra l’Europe, mais un peu moins des miennes, pourtant je suis bien vivant.
    
    Papa est né vers 1610 sans que les livres puissent dire précisément la date, l’état civil étant très mal ficelé à cette époque.
    
    Il se nommait Charles de Batz de Castelmore.
    
    « De », je suis son bâtard, mais j’ai une particule.
    
    Comment, moi, le petit Louis, c’est le nom que maman m’a donné à ma naissance ?
    
    Je suis son bâtard, car elle seule a su qui était papa.
    
    Elle cueillait des pissenlits pour les lapins de la ferme où elle travaillait en Gascogne.
    
    La Gascogne premier indice, papa étant de cette région.
    
    Il était encore seul lorsqu’elle l’a vu arriver sur son cheval.
    
    • Cache-moi, je suis poursuivi !
    
    Elle était gentille maman alors elle l’a caché dans une meule de foin.
    
    • Nous sommes à la recherche d’un soudard que les gens d’ici ont surnommé D’Artagnan qui a déshonoré la femme du baron de la Motte du château voisin, l’as-tu vu ?
    
    • Oui, il est parti par là.
    
    • Léopold vérifie ce tas de foin, il est assez roué pour s’y être caché.
    
    J’ai failli manquer ma naissance, ce soudard a fait le tour en plantant sa rapière tout autour de la meule.
    
    Par chance, je suis né, cet homme a loupé son coup, à un poil prêt, les quatre cavaliers ayant suivi le chemin qu’elle leur avait montré, papa a pu se ...
    ... montrer.
    
    Son bras saignait, la lame l’avait touché, mais seulement dans le gras.
    
    Elle était la fille d’un couple travaillant eux aussi dans les champs.
    
    Elle avait emmené papa dans leur masure pour le soigner, mais en plus lui a donné sa vertu.
    
    Neuf mois après, j’étais né aux environs des années 1630 à quelques années prêtes et comme je l’ai dit, elle m’a appelé Louis.
    
    J’ai été élevé dans cette ferme et c’est sur son lit de mort, que maman m’a avoué ce dont je viens de parler.
    
    J’étais jeune lorsque ma vie a pris un coup d’accélérateur.
    
    Je m’occupais principalement des chevaux du baron voisin cocu par papa.
    
    La fermière était une grosse femme qui m’a dépucelé.
    
    Ce que le fermier a ignoré le jour où il m’a trouvé chevauchant sa grosse truie, c’est qu’après sa femme, c’est moi qui ai dépucelé ses deux filles.
    
    Deux filles banales, mais avec des seins comme des obus.
    
    J’aime les femmes avec des seins et là j’étais servi.
    
    Je trempais mon biscuit dans leur chatte gigantesque pour la mère et plus resserrée pour ses filles.
    
    Je vivais heureux, car étant rapidement un baiseur invétéré, j’ai séduit la grosse cuisinière et j’avais droit à des petits suppléments alimentaires, c’est normal, baiser toutes ces salopes ça donne faim.
    
    Un coup de queue et je gagne un gros morceau de pain.
    
    Un après-midi, je chevauchais sa femme lorsqu’il est venu alors qu’il était censé être à la foire se tenant au château de monsieur le baron, qui venait d’être remplacé par son ...
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