Roxane (4)
Datte: 30/10/2024,
Catégories:
fh,
ff,
fhhh,
sport,
douche,
fsoumise,
fdomine,
hdomine,
noculotte,
Oral
fgode,
fist,
double,
Partouze / Groupe
fdanus,
fsodo,
jouet,
sm,
BDSM / Fétichisme
conte,
dominatio,
Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe
... même, mais je ne l’aime pas.
— D’accord ! s’exclama Méline, clairement convaincue.
— Je ne sais pas ce que fait Nicolas pour me faire décoller et c’est bien là le problème, car de ce fait, je ne pouvais pas indiquer à mes partenaires ce qu’ils devaient faire pour m’apporter la paix. Un jour, j’étais dans le sud de la France – je voyageais pas mal grâce aux compétitions, ce qui m’a permis de rencontrer vraiment beaucoup de gens – et le sadique qui s’occupait de moi a mis fin à la séance malgré mes demandes de poursuivre. Il n’en pouvait plus. Je le terrifiais, je crois. J’étais couverte de sang, mais j’étais à un doigt de décoller. Il a eu raison d’arrêter si cela le blessait. Je suis rentrée à mon hôtel pleine de rage et de colère. Pas contre lui, ça non ! Contre moi-même, contre mon incapacité à l’atteindre. J’ai pris un bain pour laver le sang et la transpiration, mais également pour pouvoir profiter des marques. Je les ai contemplées avec ravissement et dégoût. Elles étaient magnifiques, mais ô combien inutiles ! Elles ne servaient à rien. J’ai avisé la présence d’une lame de rasoir sur le rebord du lavabo. J’étais tellement proche de la délivrance tant désirée. J’ai essayé de m’y amener moi-même.
Roxane marqua une pause. Méline arborait un visage triste et fermé.
— Je me suis réveillée à l’hôpital. La femme de ménage m’avait trouvée baignant dans mon sang. Elle a appelé les secours. Les médecins ont conclu à une tentative de suicide. Putain. Je n’ai jamais essayé ...
... de me tuer. Je n’ai jamais voulu mourir. Je voulais vivre, au contraire, ressentir, pleinement, enfin !
Méline baissa les yeux. Le récit la blessait intérieurement.
— Les médecins ne comprenaient pas. Mon psy insistait, me disant que tant que je n’admettrais pas, je n’avancerais pas. Je répétais que j’avais besoin de sexe et de plaisir masochiste. Ils n’ont jamais voulu l’entendre. Lorsqu’ils se sont rendu compte que je me masturbais plusieurs fois par jour, ils ont commencé à me droguer. J’ai refusé d’avaler leurs pilules qui m’abrutissaient. Je n’arrivais même plus à jouer correctement aux dames. C’était intolérable.
Méline avala difficilement sa salive.
— Ils sont passés au cran au-dessus, n’hésitant pas à me forcer, en m’attachant et en m’injectant leurs merdes. Un infirmier venu m’administrer ma dose, un petit jeune que je n’avais jamais vu, a discuté avec moi et il n’a pas semblé choqué que je puisse avoir besoin de plaisir sexuel. Louis a couché avec moi et ça m’a apporté tout le délassement dont j’avais besoin.
Méline sourit.
— Pauvre infirmier, soupira-t-elle. Obligé de coucher avec une misérable patiente vulnérable.
— Il risquait son poste, rappela Roxane et Méline grimaça. Il ne m’administrait pas les médicaments et me baisait. Rien de très moral, je le crains. Il n’était pas là tous les jours. Son remplaçant m’injectait leurs merdes. Dans ce monde de dingues, j’ai perdu pied. Je me suis enfermée dans les dames, m’y perdant, ne faisant que cela ...