Innocence Perdue
Datte: 29/10/2024,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
vacances,
plage,
pied,
caresses,
Oral
pénétratio,
init,
initiatiq,
diffage,
Auteur: Laura06, Source: Revebebe
À l’adolescence, j’adorais nager dans l’eau écumante et puissante de l’Atlantique. Les hautes vagues semblaient attaquer mon corps dans une succession d’assauts sensuels qui me faisaient oublier tous mes soucis.
À Hossegor, je me sentais libre. L’océan, le vent, le soleil caressaient mon corps comme des amants attentifs, soucieux, désireux de combler tous mes désirs. Sur cette côte, il y avait quelque chose de sexuel, une sauvagerie qui me plongeait dans un certain trouble, dans une certaine envie, dans un certain désir.
Je voyais les surfeurs dompter les vagues comme des matadors. Ils étaient jeunes, beaux, musclés, leurs planches brillaient de mille feux sous le soleil intense de l’été. J’admirais ces jeunes hommes qui semblaient braver la mort dans des vagues démesurées. Sur la plage, je m’amusais à observer les corps à moitié dénudés des vacanciers sous les parasols multicolores.
À l’époque, j’aurais voulu déménager à Hossegor, vivre d’amour, de plage, de soleil. Me laisser bercer et émouvoir par le ressac de l’océan… vivre une vie sans pression, sans limite. Mais voilà à tout juste 18 ans, après ces vacances, je devais rejoindre Paris pour débuter mes études supérieures.
Après avoir nagé pendant un bon quart d’heure, je me dirigeais vers la plage en nageant. Je fis la planche pour me reposer, avant de poser mon pied sur le sable sous l’eau. Au moment de marcher dans l’eau peu profonde, une fulgurante douleur transperça mon pied, comme si on m’avait ...
... planté un couteau.
J’adorais nager dans ce petit recoin de la plage, près des rochers. Mais j’aurais dû me méfier des vives qui se cachent sous le sable. Ces petits poissons dotés d’une épine acérée sur leur nageoire dorsale adorent piquer les nageurs qui osent leur marcher dessus. Je connaissais très bien la faune de la région et j’aurais dû faire attention.
— Aïe !
— Ça va, Laura ?
— Non… j’ai très mal… j’ai dû marcher sur une vive.
— Je t’avais dit…
J’adore Isabelle, ma meilleure amie, mais son côté madame je sais tout m’énerve parfois. Notre amitié remonte à la maternelle. Nous avons grandi ensemble, nous partageons nos joies, nos peines, nos doutes.
Tant bien que mal, j’essayais de me rapprocher de ma serviette et je me suis assise près de Marc, le père d’Isabelle. Foudroyée par la douleur, je gémissais entre mes dents.
Malgré une atroce douleur, je ne pouvais m’empêcher de frissonner en voyant les yeux verts de cet homme se poser sur moi. Ces yeux d’émeraude contrastaient merveilleusement bien avec la peau hâlée de son visage. Son corps musclé m’inspirait bien des…
Honte à moi d’avouer qu’à cette époque, je fantasmais depuis plusieurs années déjà sur cet homme de 40 ans aux traits virils de baroudeurs, à la barbe de trois jours, aux cheveux bruns légèrement bouclés, au sourire coquin et à l’expression intelligente. Il était capable de charmer, de séduire n’importe quelle femme par un simple regard, et sous son charme, du haut de mes 18 printemps, je ...