Cigarette et vodka - Histoires de Sexe

Cigarette et vodka

... mal. Moi, je dirais les choses un peu autrement, mais c’est un peu ça.
— Dis-moi.
— OK. Bon, les yeux bleus. J’aurais aimé le bleu plus foncé et mes yeux plus grands. Mon nez. J’aime bien. Oui, il me plaît bien.

Il sourit et je ris doucement.

— Un visage un peu sévère. Plutôt en longueur. On vante depuis des siècles la beauté du visage ovale. Je suis passée à côté. Oui, le menton un peu fort. Un peu masculin…
— Tu m’excites Juliette.
— Oh ! Eh bien…

Ohlala ! Je me sens moite de sueur. Et je sens que je mouille. Il m’excite vraiment maintenant.

— J’adore ta bouche. La lèvre inférieure plus pleine que l’autre. C’est rare, non ?
— Non. Enfin… Non, je ne pense pas non. Je n’en sais rien en fait.

Oh, comme il se caresse. Lentement et en me bouffant des yeux. Jamais je n’ai connu ça. C’est très troublant.

— Et tes tétons à toi ?
— Pardon ?
— On parlait de mes tétons. Et les tiens, Jul ? Ils sont vite excités ou non ?

Un aveugle comprendrait que mes joues sont couleur coquelicot.

— Oui. Très vite…
— Tu aimes les toucher ?
— Oui. Beaucoup.

Alexis pince doucement la pointe de son sein droit tout en se caressant doucement. Je bous littéralement.

— Tu en as un plus gourmand que l’autre ? On dit qu’il y en a toujours un plus sensible que l’autre. Moi, c’est le droit.
— Le gauche… Oui.

Je délaisse son image pour regarder la mienne. Je vois le top bouger, et remonter un peu sur mes épaules quand je glisse ma main dessous. Mon ventre est brûlant. ...

... Tout comme mes seins. Oh, que c’est bon. Ma pointe gauche est mûre pour être pincée. Il ne dit plus rien et me regarde en souriant. Il sait ce que je fais. Il est aussi dur maintenant, que moi je mouille. Je trempe mon 501.

— C’est bon, hein.
— Oui.
— C’est vraiment ta première fois, Jul ?
— Oui, je t’assure.
— Pourquoi moi ? Pourquoi un transgenre comme moi ?
— Je ne sais pas. La curiosité. Je n’avais jamais vu en vrai. Enfin… Mais je ne regrette pas. Tu es très cool.
— Et excitant ?
— Oui. Tu le sais très bien.
— Tu es plus timide qu’excitée, là, non ?

Ah oui ? Timide ? Eh bien, on va voir ça, mon cher Alex.

— J’ai le temps, tu as dit, non ?

En parlant, je regarde mon image. Mon corps bouge, mes doigts sous le top et mon autre main sur mes jeans. Alexis doit se demander ce que je fais. Les boutons. Si je les entends, lui aussi. Petits claquements secs des boutons du 501 qui sautent.

— Mais ça va mieux là. Je me détends un peu.

Je bouge encore quand mes doigts s’enfoncent dans la toile. Je suis toute trempée.

— Tu as une très belle queue. On te l’a déjà dit, je suppose ?

Il se branle un peu plus vite. Alors Alex ? Tu la trouves toujours timide, Jul29 ?

— Pas comme ça, non. On a dit grosse. Bandante. Tu le dis mieux, toi.

Ma voix est voilée et je manque déjà d’un peu d’air.

— Je n’avais jamais vu une queue épilée. C’est excitant…

Sa main monte et descend plus vite.

— Je t’excite là, on dirait, Alexis.
— Oui, Jul. Grave. Je vais ...