1. Un long couloir


    Datte: 20/07/2019, Catégories: fh, fplusag, extracon, cadeau, vacances, sport, froid, hotel, pénétratio, fsodo, confession, Auteur: Xavier2, Source: Revebebe

    ... d’avoir été « rouverte ».
    
    Il y a très longtemps que je n’avais pas fait ça avec mon mari. Des années. Je n’ai jamais été une grande fan de la sodomie. Je l’ai fait parce que j’ai toujours eu de belles fesses. C’est même sans doute ce que j’ai de mieux : hautes, musclées, cambrées. Alors il y avait de la demande. Parfois, j’ai accepté. Une sorte de cadeau accordé à ceux qui me semblaient le mériter, et avaient la patience de savoir me préparer. Denis, bien sûr, mais d’autres aussi, avant lui. Jérémy le méritait, à sa manière. Et puis j’en avais envie. Tant qu’à tromper son mari, autant le faire jusqu’au bout. Ce n’est même pas une douleur. Une sorte de présence dans mes fesses, qui me rappelle ce que j’ai fait avec Jérémy, la femme que j’ai été avec lui.
    
    Le lendemain soir, elle me dérange davantage. Mon mari va arriver. Elle est toujours là, pas Jérémy. Il est redescendu dans la vallée le vendredi après-midi, juste après le cours, pour prendre son jour de repos auprès de sa fiancée, la vraie. Pas de violons ni de larmes quand le cours s’est terminé. On savait tous les deux à quoi s’en tenir : il est fiancé, j’ai un mari. Il m’a juste demandé mon numéro de portable, m’a dit qu’il passerait par Paris à la fin de sa saison, qu’il m’appellerait. Je le lui ai donné, en pensant qu’il devait avoir un tas d’autres numéros dans son portable, des femmes mariées, de Paris et d’ailleurs, venues passer la semaine au ski avec leurs enfants, sans leur mari resté travailler.
    
    En le ...
    ... lui donnant, je savais ce que je faisais : je changeais de camp, je passais dans celui des épouses infidèles. Ça n’était plus un accident de parcours, un coup de folie passager dû aux circonstances. Ça devenait quelque chose de conscient, répétitif, accepté par avance. J’étais pourtant heureuse, sincèrement heureuse, quand Denis est arrivé. Il était deux heures du matin. Il avait quitté Paris en fin d’après-midi, à peu près au même moment que Jérémy a quitté le club pour redescendre dans la vallée. L’un partait, l’autre arrivait. Très bien. Denis venait nous chercher. Il était dans son rôle de mari, et moi dans mon rôle d’épouse en l’embrassant. Les enfants dormaient à côté de notre lit, je sentais encore la marque du passage de Jérémy dans mes fesses. Denis ne m’a pas fait l’amour. Tant mieux. Ça me donnait un jour de répit, un jour supplémentaire de transition.
    
    Le lendemain matin, nous sommes partis vite. Je ne tenais pas à m’attarder sur les lieux du crime. Trop de regards curieux ou amusés sur Denis lors du petit déjeuner. Pas grave. Des hommes et des femmes que nous ne reverrons plus jamais, lui comme moi.
    
    Plus d’un mois a passé depuis notre retour du ski. Aucune nouvelle de Jérémy, pas un SMS pour me demander si j’étais bien rentrée. Ça m’aurait fait plaisir ; mais après tout, il a raison de me rappeler les règles : du sexe, rien d’autre.
    
    Avec Denis, tout va bien : je l’aime, il m’aime, rien n’a changé. Au lit non plus. C’est toujours très agréable, tendre, ...
«12...6789»