Un long couloir
Datte: 20/07/2019,
Catégories:
fh,
fplusag,
extracon,
cadeau,
vacances,
sport,
froid,
hotel,
pénétratio,
fsodo,
confession,
Auteur: Xavier2, Source: Revebebe
... rejoins dans sa chambre. Il pilonne, moi j’écarte les jambes et je reçois. Deux nuits où son sexe me fouille, méthodiquement, profondément, me fait gémir quand je monte vers le plaisir et crier pendant mon orgasme. Je pourrais être plus discrète. Mais je ne cherche pas à me retenir. D’autres femmes non plus, à ce que j’entends. « C’est l’étage des moniteurs » me dit Jérémy, comme si c’était parfaitement normal. Alors moi aussi je crie : j’en ai le droit, puisque je me fais baiser par un moniteur. Le plaisir me rend cynique et détachée. Avant, quand j’étais jeune, ça me rendait amoureuse. J’ai vieilli… Il m’a même fait rire, Jérémy, quand il m’a parlé de sa tactique pour lever une femme au club. Attendre l’heure où ses enfants sont au junior club. Aller devant la porte de sa chambre dont il a demandé le numéro à une des filles de la réception. Écouter le bruit de sa douche. Frapper à la porte quand il s’arrête, en sachant que la femme sera nue sous son peignoir quand elle ouvrira sa porte. Le reste, il n’a pas besoin de me le raconter, je le sais.« Bien joué. » C’est que j’ai pensé, ce que je lui ai dit. Après tout, tant qu’à succomber à un homme, autant qu’il soit habile, ça atténue la faute.
Je ne cherche plus non plus à lui faire l’amour. Ses cuisses sont trop puissantes. Je me sens battue d’avance. Et ça me va très bien d’être fouillée, jambes écartées, de me laisser faire. Ça change. Ça détermine une sorte de frontière entre mon mari et Jérémy. Avec Jérémy, je suis ...
... une autre femme que celle mariée à Denis. Ça m’arrange. J’ai moins l’impression de tromper mon mari. Pas si cynique que ça, finalement. Un peu hypocrite, mais c’est moins grave.
Deux nuits où je retraverse les vilains couloirs tout blancs et mal éclairés de l’immeuble du club en sens inverse pour rejoindre la chambre des mes enfants, rhabillée rapidement, pas complètement, avec l’odeur de Jérémy en moi, le corps engourdi par le plaisir. La première fois, j’avais honte à l’idée de croiser quelqu’un. Plus maintenant. Je m’en fiche. Je ne connais personne ici, je serai bientôt partie, revenue dans ma vraie vie, ailleurs. C’est terrible de constater combien les convenances sociales déterminent le comportement. Ou plutôt, combien l’anonymat efface le souci du respect des convenances.
À Paris, je suis une femme mariée. Ici, quand je fais ce même chemin pour aller voir Jérémy, je suis une femelle qui va se faire saillir par un mâle. C’est simple : trois étages, un long couloir. Quand je reviens deux heures plus tard, je suis une femelle saillie, donc contente. Et lui, un mâle repu. Tout va bien. La dernière nuit, je n’ai même pas remis mes chaussures. J’aime bien voir mes pieds vernis, sentir le contact de la moquette. J’avais emmené un flacon de vernis en me disant que j’aurais le temps de m’occuper de moi. J’en ai mis pour Jérémy. Je trouve, dans ce couloir, que ça va bien avec mes pieds nus sur la moquette et la légère douleur que je sens dans mes fesses, cette impression ...