1. Un long couloir


    Datte: 20/07/2019, Catégories: fh, fplusag, extracon, cadeau, vacances, sport, froid, hotel, pénétratio, fsodo, confession, Auteur: Xavier2, Source: Revebebe

    ... un verre, les embrasse. Et pendant tout ce temps, je fais semblant, pour ne pas penser.
    
    Un gin-tonic, j’en ai besoin. Je sors fumer une cigarette, pour ne parler à quiconque. Le froid me fait du bien. Ainsi, c’est si facile de devenir une femme adultère, après seize ans d’absolue fidélité, sans même l’avoir vraiment voulu. Un peu triste, non ? Mais je sais aussi le plaisir que j’ai ressenti. C’était… différent. Je ne trouve pas d’autre mot. Plus violent, plus dérangeant. Une sensation qu’il me semble avoir connue, il y a longtemps, avec Denis et d’autres avant lui, et que j’avais perdue, progressivement, sans m’en rendre compte. J’en deviens cynique. Mes filles dorment. Denis est loin. Jérémy est là, tout près, chambre 12 A. Bien sûr que je m’en rappelle. Et il m’attend. De toute manière, c’est fait. Je ne suis plus une femme fidèle. Alors pourquoi ne pas continuer encore un peu ?
    
    Je frappe à sa porte, doucement. Il me dit d’entrer. Il est couché, il lit. Il est en tee-shirt et caleçon. Ses jambes sont puissantes, ses bras musclés. Et je le trouve beau. Le désir me mord le ventre. Mais je ne veux plus qu’il me prenne, je veux qu’on fasse l’amour. Je sais faire, moi aussi, et j’ai envie de le lui montrer.
    
    Je me déshabille devant lui. Sans gêne : je suis fière de mon corps. Je n’ai plus les seins de la combinaison fuchsia ; ils tombent un peu, mais mon ventre est plat, mes jambes sont longues. Je lui enlève son tee-shirt, son caleçon. Ses abdominaux et ses pectoraux ...
    ... sont bien dessinés. Son sexe lui ressemble : pas très grand mais épais, même au repos. Il veut m’attirer vers lui, je le repousse du plat de ma main posée sur son torse. Je descends vers le sexe qui m’a transpercée tout à l’heure. Je l’embrasse, le renifle, le caresse, le regarde grossir avant de le prendre dans ma bouche. Je le suce, l’aspire et le lèche du mieux que je sais faire, en allant de mes doigts jusqu’à sa racine, en griffant doucement ses testicules. Et ça me plaît, beaucoup.
    
    Je ne veux pas qu’il jouisse dans ma bouche. Il n’est pas l’homme que j’aime, il est un amant. Je veux son sexe planté en moi. De la main, je vérifie que je suis prête. Je le suis. Au-delà de ce que je pensais. Je suis trempée. Je ne me souviens pas l’avoir autant été. Encore une chose que j’avais perdue, avec Denis.
    
    Je remonte le long de son corps, le chevauche, place son sexe à l’entrée de mon vagin et m’empale lentement sur lui. Je veux jouer la forte, celle qui sait faire l’amour à un homme, le baiser comme il m’a baisée tout à l’heure dans ma chambre. Mais je ne sais plus. Ça fait trop longtemps. Le plaisir me fait perdre le rythme. Mes mouvements deviennent désordonnés. Il se redresse. Je ne résiste pas quand il me fait basculer sur le lit. Il me prend. Il a gagné.
    
    J’y pense à nouveau un peu plus tard quand on se repose. Il a éteint la lumière. Je suis allongée contre lui, mais plus bas que lui sur le lit. J’ai la tête sur sa cuisse. Elle est dure, large. Je me dis que c’est ...
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