Un long couloir
Datte: 20/07/2019,
Catégories:
fh,
fplusag,
extracon,
cadeau,
vacances,
sport,
froid,
hotel,
pénétratio,
fsodo,
confession,
Auteur: Xavier2, Source: Revebebe
... sexe. Je ne suis plus une femme mariée, je ne suis plus la mère des deux petites filles qui étaient une demi-heure plus tôt dans cette chambre. Je suis une femme qui fait l’amour.
Il me demande de le regarder. J’ouvre les yeux : son regard est conquérant, un regard de loup. Il me fait basculer dans le plaisir. Je vais jouir, je le sais maintenant, mais je ne veux pas jouir comme ça. Ce serait trop. Mes mains lui échappent, vont vers lui, l’attirent. Son torse se couche sur le mien, je le serre, de mes bras, de mes jambes ; je perçois de nouveau sa chaleur sur moi, son poids. Je ne me sens plus seule. Désormais, je peux jouir. Je ne cherche pas à retenir le long gémissement qui s’échappe de ma bouche, le tremblement de mon corps quand des vagues de plaisir le recouvrent, se retirent, et reviennent. La houle se calme. Elle me laisse curieusement apaisée, tendre et reconnaissante. Je veux rendre ce que j’ai reçu, accueillir son plaisir. J’écarte encore plus mes jambes, attire son corps en moi, suis fière de le sentir jouir en moi.
Le retour sur terre est brutal. J’ai encore envie de la chaleur de son corps, de son poids. Je l’embrasse dans le cou, me frotte contre lui. Et en même temps, je suis triste. Je pense à mon mari. L’émotion, le relâchement nerveux, la culpabilité, j’éclate en larmes tout en continuant à embrasser cet homme qui m’a mise à nu, dans tous les sens du terme, mais ne s’est même pas déshabillé. Je me trouve ridicule. Il faut que je lui dise :
— Je ...
... n’avais jamais trompé mon mari.
Il se redresse, échappe à mon étreinte. Heureusement pour moi, son regard est doux. Je n’aurais pas supporté le regard satisfait d’un homme repu, comme j’en ai connus quand j’étais jeune. Ses gestes le sont aussi. Il soulève la couverture et le drap, me fait entrer dans le lit, s’allonge contre moi, caresse gentiment mes cheveux.
— J’avais peut-être fait fausse route. Je voyais en toi une femme mariée disponible pour une aventure. Mais il ne s’est rien passé de grave, tu sais. Nous avons fait l’amour, rien de plus. Et nous le referons, si tu veux bien. Peut-être auras-tu envie de me parler, tout à l’heure, quand tu auras couché tes enfants. Je loge dans une petite chambre, au premier étage : numéro 12 A. Tu te rappelleras ?
J’acquiesce. Il se lève, remet son sexe dans son jeans. Un rapide baiser sur les lèvres. Et il s’en va. Je retrouve mes réflexes de mère. Pas de traces de sperme sur le dessus de lit, ni sur les draps. J’ouvre la fenêtre pour aérer la chambre. Je prends une douche. Je me regarde dans la glace. Mes yeux sont rougis, battus. Une tête de femme adultère. Je me maquille pour effacer les dégâts, me rhabille. Vite, descendre au junior club pour récupérer mes filles. Elles m’accueillent avec joie, me racontent ce qu’elles ont fait, la préparation de leur spectacle de vendredi. Retour dans la chambre. Appeler Denis. Les mots habituels: je t’aime, dors bien. Je lis une histoire aux filles, leur dis que je descends au bar prendre ...