1. Brandi et le valet de pique


    Datte: 20/10/2024, Catégories: fh, couleurs, médical, grossexe, grosseins, fépilée, Collègues / Travail hsoumis, fdomine, vengeance, préservati, pénétratio, Auteur: Patrick de Toscane, Source: Revebebe

    ... Mais je vous préviens, tout de suite, s’il y a une entourloupe, j’ai mes entrées au commissariat.
    — Rassurez-vous, j’ai trop à perdre.
    
    Le silence s’éternise… Brandi est nue et elle fixe la clé…
    
    — Partez à présent !
    
    Est-il encore là ? Elle colle son oreille à la porte, sa poitrine heurte l’aluminium glacé, mais elle n’entend aucun son. Fière de sa plastique, elle fait les cent pas entre le couloir et le salon dans l’attente d’un silence perpétuel qui la rassurerait. Va-t-elle ouvrir le volet qui donne sur le portillon pour vérifier qu’elle est définitivement seule ?
    
    La tension habite encore quelques minutes ses nerfs, avant que la fatigue ne la pousse vers l’un des canapés. Elle réchauffe sa place et plonge dans le monde des rêves.
    
    Le soir suivant…
    
    Dans sa luxueuse demeure, le docteur Paul Planck a commandé un dîner chez le traiteur. Il prépare une boîte de préservatif et par précaution, il en glisse un dans la poche de son pantalon.
    
    Pendant ce temps, dans la demeure de Brandi Desmarets, la situation était des plus étrange. Pourquoi rentrait-elle dans le jeu de Paul ? Pourquoi avait-elle capitulé ? Elle prit un long bain chaud qui embruma les miroirs.
    
    Avant de quitter la salle de bains, elle ouvrit amplement les fenêtres pour en faire sortir l’humidité.
    
    Elle revêtit une robe courte sans bretelles, des bas et une paire d’escarpins.
    
    Au salon, elle passa entre les meubles pour vérifier l’agencement du mobilier, elle déplaça un coussin et sur la ...
    ... sellette derrière l’un des deux canapés, elle repositionna sa nouvelle lampe de table galet que lui avait installé madame Rodriguez.
    
    À quoi jouait-elle ?
    
    Le docteur Planck est prêt. Il fait une dernière fois le tour de – son – salon et tressaille en réalisant l’heure. Pour la première fois de sa vie, il est nerveux ; il roule des épaules pour se décontracter…
    
    Depuis qu’elle l’avait pris entre ses doigts manucurés et depuis qu’elle s’était insoumise à lui, il avait éperdument envie d’elle.
    
    Elle était déjà en retard !
    
    Les minutes semblent des quarts d’heure ; il s’en va consulter son téléphone et même, sort jusque sur le trottoir au cas où elle se soit perdue dans le quartier.
    
    À 20 heures 30, il appelle, mais personne ne décroche. Dernière solution pour ne pas exploser : un texto.
    
    Le joueur voyait un drame là où il n’y en avait pas.
    
    À l’autre bout de la ville, un sourire narquois s’affiche sur les lèvres épaissement peintes. Sereinement assise sur son canapé, Brandi esquisse la probabilité d’une furieuse visite.
    
    À 23 heures, elle file vers la cuisine où elle se sert un verre de vin rouge. Le temps de prendre du plaisir avec son bouquet floral, un craquement à l’étage l’interrompt ; elle se perd dans ses pensées et, déroutée, elle pose son verre, avant de hâter ses pas jusqu’au pied de l’escalier :
    
    — Que faites-vous là ?
    
    En haut de l’escalier, la silhouette de Paul Planck s’impose, froissé, au propre comme au figuré, mais triomphant. Il était passé ...
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