1. Brandi et le valet de pique


    Datte: 20/10/2024, Catégories: fh, couleurs, médical, grossexe, grosseins, fépilée, Collègues / Travail hsoumis, fdomine, vengeance, préservati, pénétratio, Auteur: Patrick de Toscane, Source: Revebebe

    Au huitième étage de la « Résidence club de Neuilly », un grand appartement aux larges baies vitrées donnant, plein sud, sur un parc privé. Simplement habillé d’un peignoir, le docteur Brandi Desmarets, quarante-cinq ans, traverse fièrement le grand salon en pianotant sur sa tablette. Elle s’installe à la table du petit-déjeuner où trônent une corbeille de viennoiseries et un mug où infuse un sachet de thé.
    
    Sur l’écran tactile, ses doigts font défiler son carnet de rendez-vous où apparaît au mercredi 5 janvier, sa liste de patients. Son regard s’attarde sur un nouveau nom sans lien avec ses dossiers médicaux : Paul Planck. Qui peut-il bien être ? Chef d’entreprise ? Politicien ? Sportif ? Un proche de ces derniers ? À l’étude des informations saisies, elle en déduit qu’il n’est pas un sportif. En effet, du haut de ses quarante-sept ans, l’homme avouait souffrir d’un problème d’hypertension.
    
    La praticienne aux cheveux blonds pose sa tablette près de la corbeille et sous la table, elle croise des jambes parfaites.
    
    Alors que le quartier de « La Défense » s’éveille, la porte-maillot et le périphérique s’embouteillent, tout comme les abords du bois de Boulogne.
    
    Dans le salon, perchée sur des bottes à talons hauts, Brandi est attentive devant un miroir et s’applique à « agrandir » son regard avec un trait d’eye-liner charbonneux. Une jupe courte, mi-cuisses, recouvre ses bas et un étroit chemisier met en valeur une poitrine réalisée par un chirurgien ...
    ... esthétique.
    
    Elle prépare ses deux sacs, avant de marcher en direction d’un couloir…
    
    Dans une relative obscurité, on devine un grand lit et les contours d’un corps inerte. Brandi vient s’asseoir à cette place qui cette nuit avait été la sienne.
    
    — Je dois te laisser.
    
    Le corps nu et féminin se retourne, la bouche fatiguée par une longue nuit cherche la force d’articuler quelques mots.
    
    — Tu m’as épuisée, Docteure. Tu es démente.
    — J’étais inspirée, Lena.
    
    La jeune femme aime afficher sa jeunesse parfaite, elle attrape la main de Brandi et la pose sur son corps, avant de ronronner sur la caresse complice.
    
    — Je suis déjà en retard…
    — Tu devrais passer plus de nuits avec moi.
    — Je ne suis pas prête pour revivre en couple. Continuons comme ça…
    — Tant que mon père ne me chasse pas de la résidence, cet appartement est aussi le tien.
    
    Brandi se lève et s’éloigne ; Lena ne la quitte pas du regard.
    
    — Demain soir, on tire les rois à la salle, petite soirée galette : après ta douche, tu pourrais rester ?
    — La galette n’est pas incluse dans la diète que tu m’as faite.
    — Tu pourras faire une exception.
    — Et je suis libre de ne pas t’écouter.
    
    Elle s’immobilise dans l’entrebâillement de la porte.
    
    — J’ai des consultations jusqu’à 19 heures et ensuite, un dîner avec des confrères.
    
    La jeune femme soupire.
    
    — Tu pourras dire à madame Rodriguez de ne pas me déranger avant dix heures ?
    — D’accord. Bisous, ma chérie.
    
    Le cuir des bottes de la quadragénaire crisse jusqu’à la ...
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