« Josy » : le chantage d’un gros pervers. Épisode 14
Datte: 18/10/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Perruche, Source: Hds
... le charpentier, avec lequel j’avais toujours entretenu une petite liaison. Avec lui, c’était la totale, nous restions au moins une heure dans son bureau. Je ne rentrais qu’après avoir joui trois, voire quatre fois, il savait comment me faire grimper aux rideaux.
Après le bilan annuel, Michel le comptable n’était pas mécontent du résultat, il m’expliqua que malgré les débuts un peu difficiles, nous étions parvenus à maintenir les objectifs fixés pour la première année, pourtant assez élevés. Mon salaire n’était pas mirobolant, néanmoins je n’avais que peu de frais, d’autant plus que je n’avais pas de loyer ni de charge à payer et que mes vêtements étaient pris en charge par ma société. J’en avais donc largement assez pour bien vivre et j’étais même parvenue à placer quelques économies pendant plus de six mois.
Après les comptes de résultats, en mai 1975, Jean-Lou m’annonça que M Jean le grossiste désirait me rencontrer afin de faire un premier point sur le contrat de brasserie. Je ne voulais pas le voir, et lui répondit d’y aller lui-même : « Non Josy, c’est toi en personne, il t’invite au restau. » Il me tendit sa carte, en me donnant l’adresse et l’heure de mon rendez-vous : « J’ai choisi pour toi, c’est un lundi, le jour de ta fermeture. » Je n’avais pas envie d’y aller, ce gros porc me dégoutait et j’appréhendais, avec ce qu’il m’avait dit l’an dernier à l’inauguration. Je n’avais pas oublié.
Ce pervers voulait me prendre le cul comme une pute selon ses propos, ...
... et d’après lui, il savait des choses. Que savait-il au juste ? Je ne vous cache pas que ce bonhomme me foutait la trouille. Cependant, une fois à sa table, il fut relativement courtois et se tint correctement, malgré ses petits reproches qu’il me faisait au sujet du respect des quantités affichées : « M. Jean, presque rien, je ferai bien mieux l’an prochain. » Je savais que j’avais vendu de l’alcool non déclaré, comme je l’avais appris chez Marius. J’avais dû en abuser et devais corriger le tir pour l’an prochain :— Ok, je te fais confiance Josiane. Surtout ne me truande pas. Je ne suis pas mécontent de ta réussite, mais ce n’est pas pour ça que je voulais te voir en personne. Je vais tout te raconter.
Cet homme était en définitive obsédé depuis six ans, à mon arrivée au bistrot de la place. Dès qu’il m’avait vu, il me désira, ne pensant qu’à me baiser. Étant « la propriété » en quelque sorte de Marius, celui-ci lui avait interdit de me toucher. Puis les choses se compliquèrent lorsque j’avais rejoint le bar-tabac, mais là encore, je m’étais mise avec le fils des patrons et cela le perturbait. Me surveillant souvent, il avait appris que je sortais seule « au Plazza ». Ce fut à ce moment qu’il avait eu des vues sur moi.
Le soir où Georges mon premier client m’avait glissé ce troisième billet entre mes seins, il était justement au bar de l’hôtel et avait vu la scène. Lorsqu’il me vit monter dans l’ascenseur à son bras, il s’était tout de suite douté, que je tapinais. Il en ...