« Josy » : le chantage d’un gros pervers. Épisode 14
Datte: 18/10/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Perruche, Source: Hds
... eut la certitude la semaine suivante alors qu’il était dans ce même hôtel avec une matrone tenant un bar en ville. Étant au même étage, il me vit pénétrer dans la chambre d’un homme qu’il n’avait jamais vu, bien plus âgé que moi.
Le lendemain matin, alors qu’il s’apprêtait à repartir, dès qu’il me vit sortir de la chambre 305, il s’était arrêté net devant sa porte afin que je ne le surprenne pas à m’espionner. Dans le couloir, j’avais pris l’enveloppe que le client m’avait donné la veille et en avait retiré les billets de 500 frs afin de les ranger discrètement dans mon sac. Quelques semaines plus tard, juste après la vente, il avait aperçu Georges à l’hôtel avec une prostituée et l’ayant déjà croisé, il lui demanda à l’oreille en bluffant : « Vous ne prenez plus Josiane ? Vous devez la regretter non ? »
Mon premier client avait répondu franchement sans aucune gêne : « C’est sûr ! Ce n’était pourtant pas une pro mais elle valait le coup. » À partir de ce moment, M. Jean était certain que je faisais la pute. Ce fut la raison pour laquelle, deux jours plus tard lorsqu’il m’avait rencontré pour ce fameux contrat de brasserie, il me proposa de baiser afin d’en alléger les pénalités. J’étais restée scotchée sur mon siège, j’étais blanche comme un linge, ce gros porc savait tout, en effet, j’avais du mal à le contredire : « Mais… heu… »— Tu sais Josiane, une mauvaise réputation dans le milieu, pourrait te détruire. Ça dépend de toi, je saurai me taire comme je le fais depuis ...
... un an, si tu me donnes enfin ce que je demande.
Ce vieux pervers ne manquait pas d’air, il me faisait du chantage et je ne savais pas comment faire pour m’en débarrasser : « Non, je ne suis pas une pute. Je n’ai pas envie de coucher avec vous. » Avais-je tenté de dire afin de connaitre sa réaction : « D’accord ! Demain j’en parlerai à Jean-Lou. » Ce salopard me tenait, j’avais lu dans son regard qu’il ne bluffait pas et n’hésiterait pas un seul instant de mettre sa menace à exécution. Je ne pouvais plus lui échapper. Je pris mon courage à deux mains et j’essayai de m’en sortir qu’avec une fellation :
— Non Josiane ! N’importe quelle bouche fait l’affaire.
— Vous me baiser et après ! Que va-t-il se passer ? Tous les jours, toutes les semaines, vous allez me menacer ?
— L’avenir nous le dira. Si je comprends bien tu es d’accord…je suis réellement impatient d’y être. Aujourd’hui ?
Il fallait absolument que je gagne du temps, ce qui me permettrais peut-être d’y échapper, si par chance je trouvais une solution : « Oui mais ! Pour le moment, j’ai mes règles… » Mentis-je. Il me répondit du tac au tac : « Ce n’est pas grave, je ne suis pas à huit jours-près, je viendrai dimanche à « La Grange à Josy » nous fixerons un rendez-vous pour le lendemain. » J’avais une semaine pour trouver une solution, j’avais bien l’intention de me servir de ce petit répit afin de me sortir du piège que me tendait M. Jean.
J’avais un très gros problème, je ne pouvais pas en parler à mon ...