Banquière perverse (13)
Datte: 19/07/2019,
Catégories:
Divers,
Auteur: Pikatchu, Source: Xstory
... suite.
Pendant son absence elle a fait son choix et je passe à l’essayage, je joue les mannequins. Dans le miroir j’ai le reflet d’un homme beau, charmant, fier à l’air satisfait, en gros ; je me la pette un peu, et je m’admire !
Madame me comble, sans doute pour m’apprivoiser ; le vendeur revient.
— Bien, nous allons prendre tout ceci, et ça, informe Jelila.
— Bien Madame, si vous voulez bien me suivre jusqu’à la caisse.
Le vendeur, les bras chargé de ma nouvelle garde robe et nous précède. À la caisse le compte est fait j’aperçois le chiffre sans vraiment le voir, mais il me parait long.
— Vous emportez tout maintenant ou je vous fais livrer, questionne la fort jolie caissière.
Madame hésite :
— Vous avez raison livrez-moi, vous avez toujours mon adresse ?
— Certainement Madame Shirine, elle n’a pas changée ?
— Non, si nous avons terminés ; je vous dis à bientôt !
— Madame, Monsieur ; bonne journée à vous ! nous saluent le vendeur et la caissière.
Me voici dehors, habillé comme un sous neuf, jeans, teeshirt, chaussettes et baskets, et sans oublier le string ; je ne peux que remercier ma bienfaitrice. Par délicatesse, je lui prends le bras, elle me regarde et me sourit.
— Ça te plait, j’espère ?
— Oui, beaucoup ; mais il ne fallait pas tant que ça !
— Ce n’est rien, il faut ce qu’il faut. Bien, téléphone ! montre moi-le.
— Je n’en ai plus, il est cassé et de toute façon je n’ai plus d’abonnement.
— Bon, nous allons ...
... remédier à c’la.
Accrochée à moi, elle m’entraine vers une boutique de téléphonie toute rouge, comme S... À l’entrée, nous sommes accueillis par une charmante jeune femme au sourire commerciale.
— Bonjour Madame, Monsieur ; donnez moi vos nom et une pièce d’identité, s’il vous plait.
— Et pourquoi, je vous prie ?
— Par sécurité, Madame, je suis désolé mais c’est la consigne, répond l’hôtesse d’un air gêné.
— Soit, la mienne suffira ?
— Oui, sans soucis, Monsieur puis-je avoir votre nom malgré tout.
Après nous avoir couchés sur le questionnaire qui voulait aussi savoir pourquoi nous étions ici, et à cette question je réponds avec un air innocent :
— Pour acheter deux baguettes, s’il vous plait !
Vu la tête de l’hôtesse ; elle m’a pas apprécié, Jelila me regarde avec un grand sourire et reprend :
— Je voudrai un téléphone pour mon fiancé.
Elle nous dirige vers un conseiller disponible, et l’affaire est faite. Je repars avec le téléphone dernier cri, à la pomme pour ne pas le citer, et une carte SIM sans oublier l’étui de protection, dès fois que je casse ce magnifique objet !
— Tout ceci m’a donné faim, pas toi ? demande Madame.
— Oui, ma chérie !
Je viens de passer un nouveau cap, je l’ai appelée « ma chérie » comme elle le voulait ; après tout je lui dois bien cela, ça lui fait plaisir et c’est l’essentiel.
— Viens nous ne sommes pas loin de ma banque et j’ai l’habitude de manger le midi dans un petit restaurant bien sympathique, ça te ...