1. COLLECTION PUTE. Grand-mère Mathilde (1/1)


    Datte: 11/10/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    Combien j’en ai fait aujourd’hui, le gros Léon, l’homme au chapeau, le jeune puceau Français, l’homme que je voyais pour la première fois ressemblant à un squelette et le vieux Firmin, antiquaire de son état.
    
    Cinq clients en trois heures.
    
    Aujourd’hui au moment où je me lave la chatte avant de redescendre au bar voire si un autre client a besoin que je m’occupe de lui ce soir, je compte le nombre d’hommes que j’ai satisfaits.
    
    Mais avant, Firmin va nous faire sauter un ou deux bouchons, ce sera autant de gagner lorsque madame Irma nous payera nos passes et nos bouchons en fin de soirée.
    
    Ça fait combien de temps, que je vends mon cul dans ce bordel belge proche de la frontière et dans le village voisin où j’habite avec grand-mère Mathilde.
    
    • On y va, ma femme va trouver bizarre que je rentre si tard.
    
    • Si tu es pressé Ludovic, demande à Colette ou Sabrina de monter avec toi, tu vois bien que monsieur Firmin nous offre une deuxième bouteille de champagne.
    
    • Mais c’est toi que je veux et je suis pressé.
    
    • Tu dis que tu es pressé et quand nous serons dans la chambre, tu mettras trois plombes à décharger, pourtant chaque fois, je te suce à la limite de me bloquer la mâchoire.
    
    • J’ai toujours été long, c’est pour cela que Roxane refuse que nous fassions l’amour.
    
    • Ici on baise, l’amour on verra ça plus tard, aller vient, on monte, excusez monsieur Firmin, le devoir m’appelle.
    
    Six, avec un autre que Ludovic, j’aurais eu le temps de faire une passe de ...
    ... plus.
    
    Mais bon, avec les couches tard qui vont passer au bordel de madame Irma avant minuit où elle va fermer, j’aurais fait largement mon taf de bites.
    
    Comment suis-je devenu pute dans ce bordel ?
    
    Mon histoire commence lorsque je suis née.
    
    C’est enceinte que Maman s’est retrouvée.
    
    Dans un premier temps, elle a quitté la Belgique et pris le chemin de Lille, mon père inconnu, nous ayant abandonné.
    
    Comme de nombreuses jeunes filles, elle avait cru au grand amour qui s’est transformé en un coup de queue gagnante, hélas, seulement pour elle.
    
    Je suis une pute, mais maman est toujours restée une femme honorable à faire des ménages pour un hôtel borgne de Lille avant de venir avec moi à Paris ayant été embauchée dans les usines Renault Billancourt.
    
    Maman comme moi était très jolie et elle a même tourné dans les studios de cette ville avec moi dans un film.
    
    Elle en parlait comme si elle avait été Greta Garbo ou Catherine Deneuvre alors qu’elle passait avec un landau, avec moi dedans, derrière le couple des vedettes qui s’embrassaient fougueusement.
    
    Elle en parlait sans ce souvenir et du titre et du metteur en scène.
    
    À ce qu’elle m’a dit, elle avait un chapeau qui lui cachait le visage et pour moi c’était le landau la vedette, mais elle m’a assuré que j’étais à l’intérieur.
    
    Pour les vacances, les petites s’était tante Johana qui me gardait, elle était portugaise, je parle cette langue, elle me l’apprenait.
    
    Nous l’appelions « tante » alors qu’elle ...
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