1. Single malt, dix-huit ans d'âge


    Datte: 09/10/2024, Catégories: f, fh, hplusag, vacances, piscine, forêt, essayage, cinéma, collection, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme attache, délire, rencontre, Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... culotte.
    
    Il avait insisté lourdement sur le « non plus » tout en me regardant dans les yeux. Je manquais de m’étrangler.
    
    — Comment ça « non plus » ?
    
    Il éclata alors de rire avant de se pencher à mon oreille.
    
    — Parce que tu crois que je n’ai rien remarqué depuis tout à l’heure ? Pourquoi tu crois que je t’ai amenée ici ? Faire la queue devant tout ce monde en ayant le cul à l’air, franchement, chapeau ! J’aurais parié que tu allais te dégonfler…
    
    Il fallait bien me rendre à l’évidence : malgré toutes mes précautions, j’avais bel et bien été grillée.
    
    — Mais… mais… comment t’as su ?
    — Heu… Parce que je suis un homme, peut-être ? Bon, ne traîne pas, la séance va bientôt commencer.
    
    Ce qui aurait pu se passer après ? Eh bien, en fait, j’avoue ne jamais avoir eu le temps d’y réfléchir…
    
    ---ooo0ooo---
    
    Retour dans mon grenier
    
    Oui, je sais, pour tout ce qui est chronologie, ce n’est pas gagné… Mais il faudra faire avec, j’ai dû oublier d’indexer mes souvenirs.
    
    C’était donc à l’époque où je passais une partie de mes après-midis à lorgner au travers du plancher les exploits des autres, en espérant un jour les réaliser moi-même. Certes, en sortant en boîte quasiment tous les soirs, je me faisais souvent draguer. Se pourrait-il qu’en ces temps reculés, j’eusse administré quelques fellations à quelques garçons plus mignons et plus sympathiques que d’autres ? Il se semblerait bien que ce soit possible… Mais pour ce qui était de passer à du plus sérieux, ce ...
    ... n’était pas la même musique.
    
    En effet, j’avais pas mal discuté avec quelques copines plus âgées qui m’avaient averti que les garçons, surtout quand ils ont le même âge que celui que j’avais à l’époque, avaient une fâcheuse tendance à tirer plus vite que le fusil et, bien plus grave encore, la sale habitude de te laisser en plan une fois leurs couilles vides. Et puis, quand bien même j’aurais réussi à faire comprendre à un type rencontré deux heures plus tôt que j’étais d’accord pour une séance de radada, mais à condition que cela se passe dans un lit et qu’il me promette de me faire grimper aux rideaux, y serait-il parvenu ? J’en doutais et l’expérience m’a depuis bien souvent montré que j’avais rudement bien fait de me méfier.
    
    Alors, toute seule dans mon grenier, je m’inventais des scénarios et celui qui revenait le plus souvent était qu’un voyeur se cachait là-bas, dans la pénombre, et passait son temps à me reluquer. Bien entendu, il n’y avait personne, mais qu’importe : pour moi, cela faisait l’affaire.
    
    Pendant toutes ces vacances-là, j’avais toujours porté la même robe, l’exact opposé de la verte dont je viens de vous parler : il s’agissait d’une robe paysanne à carreaux que je nouais via une ceinture à la taille et qui m’arrivait un peu au-dessus du genou. Avantage, les deux pans étaient croisés et ne laissaient rien paraître, même s’il suffisait de serrer le cordon un peu plus ou un peu moins, pour passer instantanément d’un décolleté sage à un nettement plus ...
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