1. Single malt, dix-huit ans d'âge


    Datte: 09/10/2024, Catégories: f, fh, hplusag, vacances, piscine, forêt, essayage, cinéma, collection, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme attache, délire, rencontre, Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... de soi, de l’eau avait coulé sous les ponts depuis mes premières visites… Je jouais donc avec ma toison soyeuse, tirait sur cette douce fourrure pour mieux écarter mes lèvres avant de caresser de nouveau ce fin duvet… Mon clito ? Oui, bien sûr, de temps à autre je l’effleurais, l’agaçais, le titillais… Tout comme l’orée de mon sexe où je prenais un malin plaisir à n’introduire qu’une seule phalange, mais sans jamais aller plus loin.
    
    En fait et pour dire la vérité, j’aurais pu tout à fait m’occuper de moi-même jusqu’à m’envoyer sur orbite, mais je n’y tenais pas. Pourquoi… d’autant que personne n’en aurait jamais rien su ? Bonne question ! En tout cas, si je ne le faisais pas, ce n’était pas à cause du poids des interdits ou je ne sais quoi, non, je n’avais pas envie, c’est tout. J’aimais me donner du plaisir, mais, sans trop que je sache pourquoi, me faire jouir ne faisait pas partie du programme.
    
    Par la suite, j’ai un peu pimenté le jeu : la culotte, je la laissais accrochée à un clou juste sur le montant de la porte, à plusieurs mètres de moi, juste pour le fun. En fait, je m’imaginais que si d’aventure quelqu’un montait subitement l’escalier, et étant donné que j’étais confortablement installée à l’autre bout de cet immense espace, jamais je n’aurais le temps d’aller jusqu’à elle, et encore moins de la ré-enfiler avant que la personne en question n’apparaisse sur le seuil où, par ailleurs, il était impossible de rater l’objet du délit…
    
    Dans la réalité, et vous ...
    ... vous en doutez, jamais personne ne monta… Mais dans ma tête, c’était un autre monde ! Mon admirateur secret finissait par ne plus tenir et là, il surgissait de la pénombre, son énorme chibre à la main… Qui était-ce ? En fait, je n’en sais rien, il ressemblait plutôt à l’un de ces beaux gosses à la musculature imposante et au cul d’acier qui peuplaient d’autres magazines trouvés dans la soupente. Le lascar qui fréquentait ces lieux naviguait-il à la voile et à la vapeur ? Cela restera pour toujours une énigme… Mais une chose est certaine, dans mon délire, mon gars, là, malgré ses longs cheveux bouclés et son visage d’ange, il n’était pas homo ! Il m’attrapait par la taille et, sans un mot, me posait sur un vieux meuble poussiéreux avant de m’embrocher séance tenante. Ses yeux d’un bleu d’azur planté dans les miens, je m’émerveillais d’une telle force et d’une telle beauté tandis qu’il me pilonnait comme un dément… Je le sentais grossir en moi encore et encore jusqu’à ce qu’il ne parvienne plus à se retenir et qu’un flot de lave envahisse mes entrailles.
    
    Par la suite, je poussais le bouchon un peu plus loin et ce fut carrément la robe je j’accrochais à ce clou et, à partir de cet instant, je passais toutes ces premières parties d’après-midi intégralement nue avec comme seul spectateur mon chimérique compagnon. J’essayais de reproduire les poses des filles des revues, m’imaginait les photographes et les techniciens s’efforçant de rester le plus professionnels possible alors que ...
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