Périple en camping car 4 : Rencontres au Cap ferret
Datte: 04/10/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Yan Loutort, Source: Hds
... m’interpelle :
- « Tu viens déjeuner ?
- Non merci ! C’est déjà fait.
- Tu n’aurais pas dû ! Tu sais que tu es invité ici !
- D’accord, mais j’ai mes petites habitudes.
- Un café tout de même ?
- Avec plaisir !
- Joël devrait arriver vers neuf heures moins le quart. Il laissera son bateau. Tu verras avec lui pour l’emplacement. Rachid est en cuisine, mais il viendra pour neuf heures.
- Je vais me préparer. J’ai trouvé une vieille caisse en plastique avec des trous. Je vais y attacher un poids au-dessous pour qu’elle descende bien.
Au-dessus, une ficelle aux angles, reliée au centre, ou j’attacherai la corde pour la remonter sur le bateau. »
Viviane nous rejoint. Elle a l’air réjouie, vient me faire la bise et me convainc de prendre un croissant, d’ailleurs délicieux. Elle a un air taquin ce matin.
- « Tu as l’air en forme ce matin ! Pas trop fatigué ?
- Non, non. J’ai bien dormi. Il n’y a aucun bruit et aucun passage ici, contrairement au parking, où Rocky grogne souvent.
- Oui. Ici c’est tranquille ! Je n’ai pratiquement rien entendu cette nuit. Peut-être un peu vers minuit... - C’était l’heure à laquelle est partie Sophie -
- Dans mon camion, je n’ai pas d’horloge. Je me cale sur mes sensations.
- Pourquoi tu dis ton camion? C’est un beau camping-car !
- Une habitude. C’est plus court et il est tout de même assez gros.
- Tu me feras visiter ? Je rêve d’en avoir un et que l’on parte l’hiver quand on est fermé.
- Aucun ...
... problème. Je pourrais vous donner des conseils. Bon. Je vais me préparer, le temps passe. »
J’enfile ma combinaison, prépare masque, tuba et palmes. J’emmène le panier pour le repêchage. Joël arrive alors. Finalement, il va rester avec nous. Avec Rachid, nous montons à bord. Je fais positionner la « plate » à l’endroit où j’ai repéré le plus de bouteilles, à environ une vingtaine de mètres du bord. Joël jette l’ancre. Rocky en a profité pour sauter sur le bateau et se couche au bord, comme pour me surveiller.
Je conviens avec Rachid, que toutes les minutes et demie en apnée, je remonterai, que la caisse soit pleine ou pas.
En fait, la « récolte est si abondante qu’il me faudra à peine une minute chaque fois pour remplir la caisse. Au fur et à mesure, je fais déplacer le bateau.
Vers la fin, je laisse les bouteilles et je m’occupe uniquement des canettes. Rachid et Joël ont compté, j’ai fait vingt six apnées soit presque une toutes les deux minutes. A la fin, j’avais besoin d’un peu plus de récupération.
Une fois que l’on a déposé ma « récolte » sur la plage, cela fait déjà un joli tas. Roger, aidé de Rachid, remplissent des poubelles qui s’avèrent insuffisantes pour tout prendre.
Roger sort des bières pour tout le monde.
- « Il y en a beaucoup encore ?
- Je dirais trois ou quatre fois ça à peu près.
- Ah quand même ! C’est incroyable !
- Il y en a une partie qui peut rester, contre les rochers, les coquillages en ont déjà fait leur habitat, sans ...