Périple en camping car 4 : Rencontres au Cap ferret
Datte: 04/10/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Yan Loutort, Source: Hds
... parler des bouteilles qui se sont enfoncées dans la vase et le sable. » Joël intervient :
- C’est un peu un travail d’amateur - pardon Jacques - mais je pense qu’on pourrait mieux s’organiser.
- C’est sûr, mais j’ai proposé ça comme ça..
- C’est déjà formidable, mais c’est fatiguant pour toi.
- J’aime l’apnée et je suis bien en deçà de ma limite
- Tout de même ! Si tu avais des bouteilles..
- Ah c’est sûr !
- Bon, si tu veux tout savoir, pendant que tu plongeais, j’ai appelé un copain qui fait de la plongée, Il m’a proposé de te prêter des bouteilles. tu sais t’en servir ?
- Bien sûr ! Génial !
- En plus, j’ai réfléchi. Sur le port, je me rappelle avoir vu une grande caisse en fer grillagée. Elle devait servir autrefois à porter du matériel sur les parcs. J’ai appelé un collègue qui a un bateau avec une petite grue. On va amener la caisse, la descendre au fond et tu pourras la remplir directement. Il n’y aura qu'à la remonter ensuite sur le bateau. Ca fera gagner aussi du temps.»
Le lendemain, Joël qui ne pouvait se libérer, nous envoie son collègue qui a chargé la caisse et même une seconde sur son bateau. Il apporte aussi les bouteilles d’air.
Je m’équipe. Je fais descendre la caisse en lui demandant de le faire doucement au fond pour ne pas soulever la vase et que je puisse voir.
Je plonge alors. A cet endroit il y a à peine sept ou huit mètres de fond
Au bout d’une demi-heure, la caisse est pleine. Le volume est important. Deux ou ...
... trois fois fois plus que la veille et quand elle émerge, la petite grue a du mal à la hisser. Rachid et le marin y parviennent et transvasent le contenu dans des conteneurs embarqués depuis le bord de la plage.
Auparavant, ils ont descendu la seconde caisse. Je recommence et je fignole le travail. Je profite de mon équipement pour aller un peu plus loin, au-delà des rochers et je découvre un fond marin, riche en poissons.
Une fois tout ramené et hissé non sans mal, sur le sable. Il faudra trois voyages du pick-up de Roger pour tout amener à la déchetterie.
- « Il en reste encore ? » Demande celui-ci.
- Je pense que c’est à peu près propre pour l’instant. Il n’y a plus de danger pour les baigneurs. Il restera quelques bricoles que je ferai tout seul. Par la suite, il faudra surveiller. Pour moi, le travail est quasiment fini. Je vais pouvoir reprendre très vite mon chemin.
- Pas question ! Tu restes jusqu’à jeudi !
- Pourquoi ?
- Demain soir, on arrête le service. Jeudi on replie tout, et le soir on fait la fête avec les copains et toute la troupe, alors il n’est pas question que tu partes avant. De toutes façons tu avais dit trois ou quatre jours, alors tu es mon invité et c’est la moindre des choses :
- Merci mais….
- Ttt ttt ttt. Je pense même que je vais dire à la commune qu’elle devrait faire faire ça un peu partout. Je suis sûr que sur les autres plages, ce doit être pareil.
- Ah mais, je ne compte pas le faire !
- Bien sûr ! Tu es mon ...