Un jacuzzi et un dîner - Histoires de Sexe

Un jacuzzi et un dîner

... nous ce soir ?
— J’aimerais, mais j’ai plein de retard dans l’administratif du magasin. Je passerais demain, je pense. Elle s’éloigna, puis, hilare revint vers nous.
— Au fait, Anna, tu ne devrais pas laisser traîner tes accessoires dans la salle de bain.

En s’accroupissant, elle déposa un plug sur le bord du jacuzzi. Anna visiblement accusa le coup et laissa échapper un :

— Quelle conne !

Je pris Anna par le cou.

— Tu mets ça souvent ?
— Souvent non. Tu as déjà essayé ?
— Non
— Si tu es sensible de là, c’est super.
— Ça te fait jouir ?
— Non, mais c’est super stimulant et excitant. Tu voudras essayer ?
— Je sais pas.
— Si tu aimes la sado, c’est génial
— Oui, c’est très excitant, Alain adorait.
— Ce qui est super, c’est de le porter à la plage. Il chauffe un peu au soleil, tu as l’impression d’avoir un sexe dans toi.
— Faut pas qu’il chauffe trop.
— Tu ne risques rien, avec nos grosses fesses il reste assez à l’abri. Marianne en porte des fois et elle, elle doit faire attention. On devrait sortir ! On va à la douche ?

Nous avions la peau un peu fripée par ce séjour prolongé dans l’eau. J’hésitai, mais j’avouai ma mauvaise pensée à Anna.

— Tu sais, tout à l’heure, quand tu étais debout au-dessus de moi…

Elle m’interrompit en mettant un doigt sur mes lèvres comme pour me dire chut et en s’approchant d’une petite voix câline :

— Tu avais envie de mon petit pipi ?
— Oui, mais pas dans le jacuzzi.
— Rassure-toi, il y a des cycles de ...

... filtration, bouge pas.

Elle sortit de l’eau et vint se positionner au bord du bassin. Elle écarta ses jambes puis ses lèvres, je vis quelques contractions et un jet chaud et jaune arrosa ma poitrine. Je tenais mes seins pour présenter les tétons à ce liquide odorant. Le jet s’arrêta assez vite, ce n’était pas une grosse envie. Elle redescendit dans le bassin.

— À toi !

Nous avons interverti les rôles. Mon jet était plus puissant que le sien. Elle s’approcha et je la douchai complètement. Elle voulut profiter jusqu’aux dernières gouttes et se plongea ensuite sous l’eau pour, tout de même, se rincer un minimum. Après cet intermède, la douche s’imposait vraiment. Nous nous savonnâmes mutuellement avec tendresse plus qu’avec l’impatience du désir. L’une et l’autre avons cependant insisté discrètement sur la pointe de nos seins et sur nos fesses. Pendant que nous nous séchions dans de grandes serviettes discrètement parfumées, Anna annonça :

— Ce soir, resto en terrasse au bord de la plage.
— Il faut s’habiller ?

La question fit rire Anna

— Il vaut mieux, sinon on va se faire remarquer. Non, ne t’en fais pas, c’est une brasserie sympa.
— Je n’ai pas apporté grand-chose.

Anna ouvrit la valise que j’avais déposée sur le lit.

— Tu appelles ça pas grand-chose ?

Elle en tira deux robes, un pantalon et deux jupes avec les petits hauts adaptés. Je voulus bien admettre que pour deux jours cela devrait suffire. Anna me fit remarquer :

— Tu peux même t’offrir le luxe ...