Rira bien qui rira le dernier
Datte: 23/09/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Briard, Source: Hds
... souvenir… Humm ! … comme la première fois que je suis venue ici. J’étais jeune, amoureuse… Mon cœur va éclater, il ne bat que pour toi…oui… oui… je suis amoureuse… de toi mon chéri… de ta bouche, de tes mains, de ton sexe qui me pénètre… oui, comme ça… aime moi… mon amour, je… je jo… ouiii ! ».
En sueur, Erwan regarde Estelle à moitié assise sur son bureau, la jupe relevée sur ses cuisses. Les cheveux ébouriffés, elle se lève, lisse sa jupe et referme son chemisier sur sa poitrine qui déborde. Sans penser à réajuster son pantalon, Erwan sort un mouchoir de sa poche et essuie les dernières larmes qui coulent sur les joues de sa femme.
Dans ses yeux passe une lueur qu’Estelle connaît bien. Brusquement il la prend par les épaules, la retourne et la plaque sur son bureau. Il relève sa jupe et la pénètre d’un seul coup. De stupeur, Estelle pousse un cri strident. S’agrippant au bord du bureau, elle renverse des dossiers et le pot de stylos qui tombent par terre.
La tenant par les hanches, Erwan s’active par de longs va-et-vient, elle ouvre la bouche comme si elle manquait d’air. Ne pouvant tenir plus longtemps, il se répand en elle en de longs jets puissants, déclenchant un second orgasme qui laisse Estelle pantelante.
Reprenant son souffle, Erwan se baisse pour ramasser les dossiers et les stylos, au passage il dépose délicatement une bise sur les fesses d’Estelle. Elle frémit au contact froid de ses lèvres, se redresse, leurs yeux se croisent, ils éclatent de rire ...
... ensemble, comme la première fois, au même endroit, étonnés du plaisir qu’ils croyaient avoir oublié, qu’ils croyaient avoir perdu.
Prenant Estelle par le bras, complice, Erwan lui susurre à l’oreille :
- On rentre vite à la maison, une bonne douche nous fera du bien.
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EPILOGUE
Laissant leur corps parler à leur place, Erwan et Estelle se sont retrouvés. Ils auraient aimé partir pour une nouvelle lune de miel après l’épreuve qu’ils venaient de vivre, mais l’entreprise n’attend pas.
Erwan a apaisé les ouvrières en leur racontant un bobard grand comme une maison. Retrouvant leurs affaires volées, elles n’entrèrent pas dans les détails et reprirent le travail pour un patron tellement à leur écoute.
Il faut se rendre à l’évidence, Richard a disparu. Le restaurant est fermé, il a dû y repasser dans la soirée. Depuis plus aucune nouvelle.
Aurélia a été embauchée définitivement dans l’usine. Elle a présenté son amie à Erwan et Estelle, contente d’être enfin acceptée telle qu’elle est. Presque une famille.
Tous les soirs, Estelle attend son mari qui fait un effort pour ne pas rentrer trop tard. Au moment de l’apéritif, il l’emmène dans leur chambre, pour un petit câlin avant de passer à table.
Deux mois plus tard, dans le journal local, un entrefilet annonce la découverte du corps d’un homme ayant séjourné longtemps dans la Seine. Aucun élément n’a permis de l’identifier, ses empreintes ayant été effacées à l’acide. La police pense à un règlement de ...