J'ai une remorque et j'aime ça. - Histoires de Sexe

J'ai une remorque et j'aime ça.

... vous voulez, à charger votre remorque.
— Volontiers.

Je n’allais tout de même pas jouer la timide, même si je me sentais parfaitement capable de faire tout toute seule. Mais vu l’état dans lequel j’étais, j’avais déjà une petite idée derrière la tête.

Nous continuons à remplir ma remorque. Puis je l’aide à remplir la sienne. Je sais que j’aurais pu remplir la mienne sans lui, et je vois bien qu’il pourrait aussi faire de même avec la sienne. J’attends la suite.

— Vous avez quelqu’un pour vous aider à décharger tous ces matériaux ?
— Non, mais je pense que je peux y arriver.
— Je ne voudrais surtout pas vous gêner, et que vous imaginiez des choses, mais si vous voulez, je peux vous accompagner pour vous aider.
— Je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse ; je pense que je peux le faire toute seule.
— Je vous assure, j’ai du temps aujourd’hui, si ce n’est pas trop loin, je peux vous rendre ce service.
— Alors d’accord, vous allez me suivre. C’est à un quart d’heure d’ici. Vous me suivez.

Nous nous mettons en route. Mon plan est bien clair dans ma tête. Je ne veux surtout pas d’un coup de main, qui permettrait à cet homme, au demeurant bien sous tous rapportsa priori, de savoir où j’habite. Mais un coup « tout court », j’avoue que ça me permettrait d’étancher ma soif, manière de dire, que ça calmerait mon entrecuisse qui coule à tout va !

Je connais bien la route que je vais prendre. À un endroit, il y a un délaissé, je vais l’emprunter et je tenterai ...

... ma chance, directement. Grâce à la DDE qui n’a jamais été capable de déclasser correctement cet ancien bout de route, je vais voir ce que cet homme peut m’apporter.

Quand j’arrive à proximité de cette ancienne chaussée, je mets mes warnings. Petit coup d’œil dans le rétro, il a fait de même. Je quitte la route, je m’engage dans le délaissé, et à peine quelques dizaines de mètres, je m’arrête. Le coin est invisible de la route. Je descends, et je m’approche de ma remorque. Je fais mine de vérifier que tout est bien attaché. Je vérifie aussi que mon excitation est au sommet.

L’autre conducteur s’approche.

— Un problème ?
— Pas vraiment.

Et je me lance :

— Voyez-vous, je vais être directe, avec ma remorque, je ne sais pas pourquoi, mais je suis excitée comme jamais. Alors, je me demandais si vous ne pourriez pas me rendre un petit service, celui de me prendre simplement, mais fermement ? Vous êtes tenté ?

Il me regarde, mi-amusé, mi-surpris, avec un petit sourire.

— C’est la première fois que j’ai droit à une telle proposition. Vous êtes sérieuse ?
— Sérieuse, non, pas du tout, sinon je ne dirais pas ça, mais excitée, oui. Là, il vous faut choisir. Vous avez une capote ?
— Oui, j’ai ça.
— Alors on y va. Pas de préliminaire, vous allez voir, je suis toute mouillée. Mais attention, ne croyez pas que vous y soyez pour quelque chose, c’est juste la remorque.

Et je baisse mon pantalon, ma culotte, et je me tiens aux bords de ma remorque. Je tourne la tête. ...