1. Chapitre VII - Échec au Roi


    Datte: 20/09/2024, Catégories: fh, train, Humour fantastiqu, fantastiq, Auteur: Iovan, Source: Revebebe

    ... bonté et sa chaleur. Il avait généreusement accordé son autorisation et avait émancipé ses personnages, les encourageant, mais les mettant aussi en garde, contre les pièges et les dangers d’un monde qu’il savait difficile. Il les avait conquis.
    
    Honey pleurait et ma belle Carla la consolait, la tenant dans ses bras, lui parlant à l’oreille.
    
    Nous allâmes embrasser et remercier la Nonna qui prenait son service. La vieille dame était ravie que tout se soit bien déroulé, et nous prîmes congé d’elle, la remerciant chaleureusement.
    
    Une heure et demie plus tard, le chauffeur nous déposait à Milan.
    
    Après de longues embrassades et promesses de vite nous revoir, notre petit groupe se sépara, Faust et Claudia partant d’un côté, Béatrice et Honey repartant ensemble, main dans la main… non sans que Béatrice, gourmande, m’eût demandé si j’avais le numéro de Simona qu’elle « avait bêtement oublié de lui demander. »… Ma chère Zia l’avait, bien sûr, et je le communiquai à la belle perverse, ravie.
    
    J’emmenai ma Carla adorée, dîner à la Casa Arlati, une jolie petite trattoria sur le Grand Canal. Carla demanda une table isolée, ce qui me donnait un peu de liberté. Ma belle était rayonnante d’enthousiasme à l’idée de sa toute nouvelle vie. Inquiet de sa réponse, je lui posai la question de ce qu’elle comptait faire maintenant. La coquine me regardait par-dessus son verre, prenant son temps…
    
    — J’ai toujours eu envie de prendre quelques vacances à Paris. Tu m’emmènes ?
    
    Je me ...
    ... saisis de sa main et l’embrassai avec passion.
    
    Après un savoureux dîner pendant lequel ma belle Carla se montra gaie et enjouée, nous rentrâmes à l’hôtel, flânant le long du canal. Anticipant déjà les délices de la longue nuit qui s’offrait à nous, je profitai de ce que ma Belle se délassait sous la douche, pour appeler la Stazione Centrale et réserver nos billets pour le lendemain.
    
    Je tombai sur une employée à l’étrange voix de crécelle, qui m’indiqua que, pour nous, il n’y avait pas d’autre possibilité que le train de nuit de ce soir. Je refusai, et lui demandai de bien vouloir regarder les offres pour le lendemain.
    
    — Je regrette, cher Monsieur, il n’y aura rien. Est-ce que je suis claire ? J’ai des ordres. C’est ce soir ou jamais !
    — C’est une plaisanterie… ! Allons, ne me dites pas…
    
    La voix miaula rageusement dans l’écouteur :
    
    — Vous ne comprenez, décidément, rien à rien ! C’est le Milan-Lausanne de vingt-deux heures trente ou rien ! Vous arrivez à intégrer, pauvre abruti ?
    
    Elle raccrocha, avant que j’aie pu réagir.
    
    Je pris l’Ass-Phone dans le sac de Carla et lançai une recherche. Étrangement, j’avais accès à tous les sites de réservation, mais n’obtenais aucun résultat. Pas un train, pas un avion, ni même un car… Je ne pouvais avoir accès à aucun moyen de transport.
    
    Quand ma belle Carla sortit de la douche, séchant sa magnifique chevelure, je lui fis part de ce problème. Cela l’étonna, mais pour elle, il n’y avait aucun problème : nous n’avions qu’à ...
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