La voie de Dieu - Histoires de Sexe

La voie de Dieu

... Alors enfin le cri de sa jouissance déclenche la mienne et me fait répandre ma semence au fond de son chaleureux foyer.

Nous restons de longues minutes immobiles, enlacés, avant qu’elle ne se relève, groggy, remette sa culotte et sa soutane et quitte le confessionnal.

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Avant-dernier jour de ma retraite, déjà, un mot a été glissé sous ma porte :

La question d’y aller ou pas ne se pose pas. Je parcours à la hâte les couloirs sombres et toque à la porte. Elle s’entrouvre. La sœur me fait entrer précipitamment.

— Suis-moi.

Dans le même temps, elle me prend la main et m’attire vers le mur d’en face. Elle tire un livre de la bibliothèque, ce qui active un mécanisme et dévoile un passage dérobé.

— Un passage secret !
— Chut, avance.

Nous descendons un long escalier en colimaçon jusqu’à atteindre une autre porte en chêne. La sœur tourne une clé et m’ouvre la porte. Je découvre une grande pièce sans autre lumière que deux grands cierges. Entre eux, une femme visiblement en pleine prière : à genoux, penchée en avant sur ses coudes, sa tête en appui sur ses mains jointes. Ballerines noires, chaussettes hautes blanches comme sa jupe plissée, haut bleu clair pastel, et serre-tête qui maintient les mèches de sa chevelure blonde coupée au carré : que fait Marie ici ?

— M… Marie ? C’est vous ?

Elle ne répond pas, sans doute en transe, en communion avec Dieu.

— J’ai trouvé le moyen de te guérir. J’ai fait venir Marie. Elle ...

... m’a confirmé les péchés dont tu m’as parlé, et bien d’autres que la décence m’interdit de te rapporter.
— Vous l’avez donc absoute de ses odieux péchés ? Elle prie maintenant pour le pardon de Dieu ?
— J’aurais aimé bien sûr, mais ce qu’elle a fait… Ce qu’elle t’a fait aussi… Tout cela ne peut être effacé par une prière.
— Vous… vous allez la punir ?
— Elle mérite un châtiment à la hauteur de ses actes, c’est certain, mais ce sera à toi de lui administrer.
— Mais je ne peux pas ! Devrais-je lui faire du mal ? Je ne pourrai jamais !
— Alors, la laisseras-tu se fourvoyer et se perdre de plus en plus loin dans la luxure, pendant que tu te masturberas en pensant aux ignominies qu’elle subit chaque jour ?
— Non ! C’est impossible ! Il y a un autre moyen !
— Est-il besoin que je te conte toutes les dépravations qu’elle m’a déjà confessées ?

Une petite voix douce et frêle se fait entendre.

— Non, s’il vous plaît, ne lui dites pas !
— Marie ! Je suis désolé ! Tout est ma faute !
— Non, c’est moi, je dois payer pour mes péchés. Je me suis comportée comme une traînée, j’ai déshonoré ma famille, trahi mes croyances et mon Dieu ! Punissez-moi !
— Ne vous accablez pas ! Vous êtes tombée entre de mauvaises mains ! Ils ont souillé votre pureté !
— Pardon. Je demande pardon.

La sœur me tend un fouet.

— Il est temps. Punis-la ! Punis-la ou je dirai tout à vos familles, au village, à l’église ! Je ne peux vous laisser tous les deux suivre la voie du démon !
— Je… Combien ...