1. Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle : séjour à Rome, culture, histoire et plaisirs (2).


    Datte: 14/09/2024, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... distant, plus j’étais provocatrice, ouvrant un bouton supplémentaire de mon chemisier pour qu’il comprenne que je n’avais pas de soutien-gorge. Lors des pauses, à la cafétéria, je croisais les jambes pour montrer que je n’avais ni culotte, ni string. Luigi m’ignorait, ne parlant qu’à Philippe. Je tentais de profiter de passages plus étroits dans les salles pour me serrer contre lui et même pour mettre une main sur son pantalon. Il retira ma main immédiatement.
    
    J’étais désespérée. Jamais on ne m’avait ainsi repoussée. Mes bonnes résolutions avaient fondues comme neige au soleil. Je pris à part Philippe :
    
    • Chéri, dis-lui que je ferai tout ce qu’il veut. Tout ! J’ai envie de lui. Je n’en peux plus.
    
    Philippe comprit l’ampleur de la crise. Il prit Luigi à part pour lui rappeler qu’ils s’étaient mis d’accord, mais celui-ci ne voulut rien savoir.
    
    • Je ne suis ni un gigolo, ni un étalon. Je suis payé pour être guide. Point barre. N’insiste pas, j’ai dit hier que je ne voulais pas détruire votre couple et votre famille.
    
    Philippe était conscient que les sentiments se bousculaient dans ma tête. Il prétendit pourtant que mon désir était seulement physique.
    
    • Tu sais très bien, Philippe, que ce n’est pas seulement de ça dont il s’agit. Si je cède, je crains que les conséquences ne deviennent incontrôlables. Car moi-même, je ne sais plus où j’en suis ! Donc pour nous préserver tous, ma réponse est non !
    
    La journée « musées » fut donc brutalement interrompue avant la ...
    ... visite du musée du Vatican. Je n’en avais pas la force.
    
    Nous rentrâmes prématurément à l’hôtel, où, après avoir pris une longue douche, je m’effondrais sur le lit, désespérée, avec une crise de larmes. Je n’avais pas connu une telle crise depuis longtemps, sans doute depuis le jour de ma rupture avec N, où, enceinte, je m’étais retrouvée à la rue, sans perspectives (voir « Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle : du candaulisme à l’adultère (3) », publié le 7 janvier 2020). La situation n’était nullement comparable. Simplement j’étais vexée, un peu comme, lorsque j’étais petite fille, on me disait non et qu’on me punissait, me privant de dessert. Il faut bien avouer que je ne suis pas habituée qu’on me dise non ! Et ce n’était pas fréquent qu’un homme que je désirais me repousse.
    
    Je me tournai vers Philippe, celui qui m’avait toujours tout accordé ou presque, en particulier sur le plan sexuel, à condition qu’il soit au courant, ou encore mieux, présent et qu’il n’y ait dans les étreintes accordées seulement du sexe et pas des sentiments. C’est Philippe qui engagea la conversation, essuyant mes larmes, m’embrassant :
    
    • Calme-toi, ma Basilissa. Nous allons régler ce problème. Sinon, nous rentrons. Pas question de reproduire la journée d’aujourd’hui.
    
    • Dis-moi la vérité, Philippe. Luigi ne veut pas de moi parce que je ne suis plus désirable, c’est ça ? Je suis trop vieille ?
    
    • Tu es folle ? Tu es toujours aussi belle ! Bien sûr qu’il a envie ...
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