A Genoux
Datte: 13/09/2024,
Catégories:
Transexuels
Auteur: byElisefr, Source: Literotica
... vêtements contenus sont d'un style assez vulgaire : une jupe courte en simili cuir, un haut moulant dans un tissu stretch rose fluo, une courte veste noire avec des dorures un peu partout et surtout une haute paire de bottes avec des talons d'une hauteur que je m'interdis habituellement pour ne pas attirer l'attention. J'enlève mes vêtements et enfile ceux-ci. Ils sont bien ajustés mais, comme on dit dans les romans de gare, ne laissent guère de place à l'imagination de celui ou celle qui me regarderait... J'ajoute les quelques bijoux trouvés au fond du sac qui ne relèvent pas le niveau des vêtements, notamment une espèce de collier serré en cuir avec des clous dorés qui fait furieusement penser à ceux qu'on trouve plus souvent au cou des chiens. Bon, avec tout cela, je suis toujours sans perruque. La mienne a disparu. En revanche, mes cils paraissent avoir doublé de poids et de longueur. Je m'apprête à retourner la glace pour évaluer les dégâts de mon nouveau look quand Nadine entre dans la cabine avec à la main une perruque de longs cheveux blonds et un petit sac à main rouge pétard.
"Assieds-toi sur ce tabouret et ne bouge pas pendant que je mets la perruque."
Elle y passe cinq bonnes minutes et ajoute des épingles à cheveux ce que je ne fais pas habituellement. Elle termine son travail par quelques tractions :
"C'est bien, ma belle, elle tient comme il faut ! C'est fini. Tu peux payer au comptoir. On a mis ta carte bleue dans ton nouveau sac à main. Laisse ...
... toutes tes anciennes affaires ici. Tu les retrouveras plus tard. Ta Maîtresse t'attend au coin de la rue dans une voiture gris claire. Dépêche toi."
Après avoir payé, je me retrouve dehors sans autre forme de procès et commence à marcher sur mes échasses vers le carrefour indiqué. Je jette quelques coups d'œil à mon reflet dans les vitrines et ne reconnais pas la silhouette élancée que mes yeux de myope croient déceler. Une pharmacie dispose d'une glace donnant sur la rue, je m'arrête et ai le choc de ma vie : la perruque, le maquillage, les habits... Et ces yeux : faux cils, mascara, doublé de noir, paupières peintes en bleu. Je regarde une pute ! Je n'ai jamais été aussi crédible, mais ce n'est pas une femme qui a cette expression ébahie dans la glace : c'est une pute ! Affolée comme jamais, je file vers le carrefour en rougissant, pressée de me mettre à l'abri d'une voiture pour éviter le regard de toutes ces passants qui m'entourent. Heureusement, Vous êtes là au volant de la voiture annoncée. Je ne perds pas de temps à m'installer à Vos côtés et me sens enfin protégée. "Très réussi, Elise, ce nouveau look !" Vous moquez-Vous. "Avant d'attacher ta ceinture, enfile toi cela où tu sais." et Vous me tendez un plug. Je gigote sur mon siège et finis par réussir à enfiler ce calibre plutôt gros. Vous démarrez.
"Où m'emmenez-Vous, Madame?"
"Au Bois ! Où crois-tu que travaillent les putes?"
Interloquée et anxieuse sont les deux mots qui me viennent pour décrire l'état dans ...