1. Vie(s) quotidienne(s)


    Datte: 11/09/2024, Catégories: ff, fff, fplusag, gymnastiqu, fsoumise, fdomine, humilié(e), Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Masturbation caresses, intermast, Oral fgode, sm, donjon, fouetfesse, piquepince, lesbos, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... j’en suis moins tentée…
    
    — Voyons, Chantal, reprend Colette, seriez-vous gênée si votre mari vous voyait baiser avec moi ou avec une autre fille, Anaïs, par exemple ?
    — Heu… Non, à la réflexion, je ne pense pas. Lui serait ravi, sans doute !
    — J’en suis sûre ! C’est un désir si commun chez les hommes… Mais, s’il me voyait vous fouetter ?
    — Ah non, ça sûrement pas !
    
    Le seul fait de m’imaginer dans cette situation sous son regard me révulse. Colette sourit.
    
    — Et pourquoi donc ?
    — Parce que, l’attirance pour les femmes, si je faisais une introspection poussée, je trouverais bien certaines prémisses. Mais la tentation du SM, je ne m’y serais jamais attendue. C’est une complète découverte.
    — Ah, je vois ! Donc, vous avez dépensé des trésors d’énergie pour me retrouver, Chantal, uniquement pour mes beaux yeux.
    — Ben, par curiosité. Par curiosité intellectuelle, je suppose.
    — Vous croyez ? Pourquoi pensez-vous que vous m’avez convaincue de vous rencontrer ? Si je n’avais discerné en vous qu’une simple curiosité, fut-elle « intellectuelle », vous ne seriez pas restée ! Poussez-la un peu plus loin votre introspection, ma chérie !
    
    Allons ! Il me faut le reconnaître, l’intérêt qui me portait dans mes longues recherches était dicté par un inconscient malicieux. D’ailleurs, n’ai-je pas très facilement cédé à l’envie de me mettre en situation de soumise ? Et le besoin d’élargir cette expérience ne me titille-t-il pas durement ?
    
    — D’accord, Colette, admets-je, mon ...
    ... identification plus ou moins consciente à votre personne quand je traduisais les gribouillis de votre journal intime n’était pas une coquetterie d’auteure et je me suis volontiers représentée à votre place tout au long des souvenirs que vous m’avez confiés. Mais de là à avouer cette attirance à mon mari, j’hésite. Je ne suis pas sûre qu’il la comprenne venant de moi.
    — Eh bien, ne le lui dites pas ! Pas tout de suite, en tout cas. Vous verrez bien ses réactions s’il lit votre prose. Il n’est pas mauvais aussi de conserver inviolé un bout de votre jardin secret.
    — Je suivrai votre conseil, je ne donnerai qu’une partie de la vérité, j’omettrai l’autre !
    — Un pieux mensonge, s’amuse Colette. Un mensonge joyeux, aurait dit ma grand-mère…
    — Ce qui me chagrine, reprends-je, c’est de devoir bientôt vous quitter. Je n’aurai pas le temps d’explorer beaucoup plus loin la réalité et l’étendue de mes pulsions masochistes.
    — Vous reviendrez.
    
    Elle a prononcé ces deux mots d’un ton tranquille, comme à la fois une évidence et une invitation. J’en suis toute ragaillardie. J’ai envie de l’embrasser, je lui saute au cou, je le fais. J’ose même plaisanter.
    
    — Merci, Maîtresse !
    — Non, non, Chantal, rit Colette en me rendant mes baisers, une soumise n’embrasse pas sa maîtresse, sauf si celle-ci l’ordonne. Mais vous me donnez du plaisir, pas seulement sur le plan sexuel, alors je serai tolérante. Je vous promets de vous faire goûter, avant votre départ, à des peines plus aiguës, qui ...
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