1. Vie(s) quotidienne(s)


    Datte: 11/09/2024, Catégories: ff, fff, fplusag, gymnastiqu, fsoumise, fdomine, humilié(e), Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Masturbation caresses, intermast, Oral fgode, sm, donjon, fouetfesse, piquepince, lesbos, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    Résumé des épisodes précédents :
    
    (1)La narratrice a retrouvé l’héroïne de « Histoire de Colette » qui lui a offert le gîte et le couvert en consentant à lui raconter la suite de sa vie de soumise.
    
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    — Alors, comme ça, Anaïs est partie en oubliant sa petite lingerie, dis-je en feignant la légèreté. Elle l’a laissée où ?
    — Où croyez-vous qu’elle soit, Chantal ? Là où elle l’avait quittée hier soir, sur le fauteuil, me répond Colette par-dessus sa tasse de thé. Vous voulez voir sa petite culotte ? Elle est délicieusement parfumée.
    
    Il y a trois jours, j’aurais rougi. Ce matin, je ris. Elle m’a encore devinée !
    
    — Je ne peux plus vous cacher grand-chose, hein, Colette ?
    — Non, ma chérie, je ne crois pas, sourit-elle en se levant. Je pense vous connaître assez bien, encore plus depuis cette nuit… Mais vous me connaissez presque autant, il me semble. Tenez. Je m’en suis régalée, profitez-en à votre tour.
    
    La petite culotte sans prétention qu’elle me tend est rien moins que propre, mais toute l’intimité de notre jeune voyeuse et compagne de lit est rassemblée dans ces quelques centimètres carrés de coton. Colette avait raison, la senteur qui s’en dégage surpasse en érotisme tous les parfums de l’Arabie.
    
    Mais j’ai été une bonne élève de Colette, durant ces derniers jours. J’ai fait de mon mieux pour assimiler ses enseignements théoriques et pratiques. J’ai beaucoup appris sur le plaisir que l’on peut retirer du développement des sens en général, ...
    ... et olfactif en particulier. La sueur des aisselles, libre de tout cosmétique, en dit beaucoup, par exemple, sur la personne qui vous attire. Je réclame aussi le large soutien-gorge sage que portait Anaïs.
    
    Colette ne dit rien tandis que je tâte du nez les auréoles qui ornent le tissu. Elle s’abstient également de commenter mes allers et retours renifleurs du soutien-gorge à la culotte. Les fragrances se sont atténuées avec l’évaporation de la moiteur qui les imprégnait, mais je m’efforce de distinguer, ou peut-être n’est-ce que l’imaginer, ce qu’il reste d’odeur corporelle dans les relents multiples qui persistent encore. J’aurais aimé en conserver le souvenir à défaut de n’avoir pu (su ?) goûter à sa source. Je ne garderai que celui des odeurs sexuelles, plus sauvages et durables.
    
    — Vous m’étonnez, Chantal, remarque Colette quand je lui rends, vaguement déçue, le linge chiffonné. Lorsque vous êtes arrivée, je vous ai trouvée honnête et sympathique, mais – pardonnez ma franchise – un peu innocente, voire nunuche. Maintenant, j’ai l’impression qu’il suffisait de vous décomplexer pour réveiller en vous un volcan d’érotisme.
    — Votre influence, Colette ! Bonne ou mauvaise, elle m’a ouvert des horizons que je n’imaginais pas.
    — Mais que vous pressentiez au fond de vous-même.
    — Peut-être… Je me suis aussi découvert des pulsions que je ne soupçonnais pas.
    — Mais latentes, qui n’attendaient qu’une occasion pour se révéler.
    — J’étais donc lesbienne sans le savoir, d’après ...
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