La plage - Histoires de Sexe

La plage

Résumé des épisodes précédents :

Après quelques mois je reprends goût à la vie et suite à la découverte d’un nouveau massage, les souvenirs remontent

La route vers la plage était étrangement sinueuse dans un paysage plat. Ce n’était pas la foule, mais ce n’était pas non plus le désert. Amélie nous emmena dans un petit parking qui semblait plus connu des gens du coin que des touristes à la vue les immatriculations. Il n’y avait pas encore de portables et elle fit une halte à la cabine téléphonique installée dans un coin du parking. C’était une cabine sans cabine. L’appareil n’était protégé que par un petit auvent et simplement fixé sur un poteau de bois, le câble pendant au-dessus, tiré depuis les lignes qui longeaient la route. Amélie m’avait expliqué que ce poste n’était installé que pendant la saison de mai à octobre.

— J’ai appelé Irène, ma belle-mère, la mère de Luc, elle va venir nous rejoindre. Je lui avais parlé de toi, la petite surdouée en math. Tu verras, elle est super sympa.

Je n’ai pas réagi, trop inquiète de la suite. Le sentier sableux qui menait à la plage traversait des dunes recouvertes d’une végétation pauvre, mais j’avais reconnu au passage, des plans de tiges de sorcière, seule plante dont je connaissais le nom tellement il m’avait amusé. On avait retiré nos tongs pour marcher pieds nus dans le sable tiède. Sur notre gauche, une forêt de pins donnait de l’ombre et de la fraîcheur. On commençait à entendre le bruit de la mer. Après une ...

... dernière petite montée, la plage était devant nous… immense.

Il y avait peu de monde quelques parasols disséminés et, comme je le craignais un peu, la plupart des corps étaient nus. Amélie me fit signe d’aller vers la gauche, au pied de la dune on pouvait encore bénéficier de l’ombre des pins.

— On n’est pas bien ici ?

Je me sentis obligée de dire oui, ce qui d’ailleurs n’était pas mentir. L’endroit était superbe, il faisait beau, l’océan était calme, presque loin à la marée basse.

Amélie s’arrêta près d’une sorte de petite niche dans la dune.

— Ça te va ici ?

J’acquiesçais, elle éclata de rire.

— Tu as l’air aussi contente que si tu allais à ton examen ! Regarde comme c’est beau, l’odeur des pins, le soleil, la mer.

Pendant qu’elle parlait, elle avait posé le sac du pique-nique et elle avait retiré son tee-shirt. Elle avait bien sûr les seins nus. Elle baissa le short, elle portait son slip blanc à fleurs. Bêtement, ça me fit rire.

— Qu’est-ce qui te fait rire ?
— Ton maillot, il fait ancien.

Elle aussi ça l’amusait

— Tu ne crois pas si bien dire, je l’ai récupéré dans une brocante, genre vide grenier, quasiment pour rien parce qu’il n’y avait pas le haut. Pour moi, c’est pas un problème, je n’en mets jamais à la plage. Et puis la meilleure façon pour que tu ne te moques plus, c’est ça…

La solution était évidente, elle fit glisser le slip. Toute contente, elle se tortilla et esquissa même quelques pas de danse. Elle était belle, ses seins ...