1. Pacte avec l'ennemi_4


    Datte: 27/08/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Briard, Source: Hds

    ... moustache qui semblait d’un autre âge.
    
    Mais voilà, sans être un latin lover, l’homme avait ce charme indéfinissable, patriarcal, protecteur, sous lequel une jeune femme, encore fragile finalement, pouvait aimer s’abriter et se sentir en sécurité.
    
    Elle sentait bien qu’il n’ignorait rien de l’aura qu'il avait sur elle, mais elle aimait qu’il n’en usât et n’en abusât pas.
    
    Il avait cette façon qu’on les hommes excessivement courtois de toujours laisser la femme prendre les devants, mais d’une façon habile, toute en suggestions susurrées, pour lui donner le sentiment que c’est elle qui décidait.
    
    Il avait cette indicible « rassurance » qui lui permettait, à elle, d’oser tout, de croire que, par défaut, il serait là pour remettre de l’ordre, corriger ou peaufiner ses choix ou décisions. Avec lui, elle se sentait femme et petite fille à la fois. Il était son refuge, sa forteresse, son bras armé. Elle se sentait capable de tout s’il la soutenait, s’il la protégeait.
    
    Les jours se succédaient. Chaque matin, Dustin arrivait chez Séverine avec des croissants pour un Breackfast à la française comme il aimait le dire en posant les viennoiseries sur la table de la cuisine.
    
    Il avait aussi appris qu’en France on ne se fait pas de « hug » pour se dire bonjour, mais qu’on se faisait la bise, ce qui ne lui déplaisait pas du tout. Le « hug » était réservé aux enfants ou à la personne qu’on aime. Cela dit, il conservait le câlin pour lui dire au revoir, après, bien entendu, lui ...
    ... avoir fait la bise.
    
    Le travail payait et le dossier était quasiment complet. Ils devaient se retrouver tous le soir même pour finaliser leur stratégie.
    
    En attendant, Séverine et Dustin, tout en mettant la dernière main à leurs travaux, profitaient de leurs, sans doute, dernières heures d’intimité.
    
    Elle avait senti ses sentiments pour lui, confusément d’abord, puis de plus en plus affirmé, naître puis se développer en elle.
    
    Dès qu’ils se séparaient, il occupait toutes ses pensées. Elle avait complétement occulté Milo et les heures d’intimité passées avec lui. Elle voulait à présent qu’il sorte définitivement de sa vie.
    
    « On est prêts. S’ils ont aussi bien travaillé que nous, on va passer une bonne soirée. »Il se leva et lui prit les mains.
    
    « Viens, on va déjeuner. Je voudrais passer ces dernières heures avec toi et que nous soyons seuls. »Il la prit dans ses bras et la serra contre lui. Il recula son visage et la regarda dans les yeux.
    
    « Séverine, j’éprouve une joie immense d’avoir fait ta connaissance. Avoir passé toutes ses journées avec toi m’a comblé. »« Arrête, on a surtout travaillé. »« Non, je n’arrête pas. Tu as mis le feu à mon cœur, à ma vie, à mon âme. »« Mince ! Rien que ça ? »« Ne te moque pas de moi. Je crois que tu sais ce que j’éprouve pour toi. Je serais désespéré si tu me disais que je te suis indifférent. »« Je ne me moque pas de toi. Moi aussi Dustin, j’ai beaucoup d’affection pour toi. Tu es un être charmant, séduisant, attirant. Mais, ...
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