1. Pacte avec l'ennemi_4


    Datte: 27/08/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Briard, Source: Hds

    ... jeune femme de lui présenter l’organisation de son entreprise, depuis la fabrication jusqu’à la vente en boutique et s’était rendu compte assez vite que, là encore, Milo en avait copié les grands principes.
    
    Démasquer le trafiquant et démystifier ses combines n’avait plus été, dès lors, qu’un jeu d’enfant.
    
    Sérieux, travailleur, opiniâtre et déterminé, il était un séducteur né pour toute femme ayant la patience de creuser la carapace dont le beau jeune homme s’était revêtu pour se protéger des tentatrices et des sirènes auxquelles, tel Ulysse, il entendait ne pas céder.
    
    C’est justement ce côté fragile d’un homme, visiblement que rien n’effraie, qui avait séduit Maria. Dans son univers, si masculin, elle avait tous les jours affaires à des machos, des séducteurs et des potentats, tous pétris d’orgueil et gonflé de superbe, qui lui faisaient une cour assidue, ne se rendant pas compte à quel point ils la dégoûtaient.
    
    Elle aimait les romantiques, les timides, ceux qui ne savent pas leur pouvoir de séduction et en sont adorables de maladresse.
    
    Le pouvoir, elle l’avait, et le savait. Elle voulait un soutien, un bastion, une forteresse, sur laquelle se reposer, derrière laquelle s’abriter et qui lui rappellerait sa fragilité de femme, et son besoin d’être protégée et, en même temps, épaulée.
    
    Cette rareté masculine, elle était persuadée l’avoir trouvé en Cyril.
    
    Il était un paradoxe ambulant et elle adorait ça.
    
    Il était fort, puissant et, en même temps, ...
    ... hésitant, peu sûr de lui. Il était d’une beauté rare, mais n’en jouait pas, voire l’ignorait. Il n’imposait pas, il suggérait. Il avait une modestie permanente qui l’amenait à chercher à convaincre plutôt qu’à imposer. Il n’était pas précieux, mais, sur certains côtés, brut de décoffrage, sans artifice.
    
    Et ce qui l’avait fait définitivement chavirer, c’était son éternel optimisme, doublé d’une bonne humeur permanente. Il était sa bulle de fraîcheur, jamais défaitiste, toujours optimiste.
    
    Pour lui, rien n’était insurmontable, tout pouvait se résoudre, il suffisait juste d’y croire.
    
    Elle s’était demandé comment quelqu’un ayant aussi peu confiance en lui pouvait dégager autant d’altruisme, de magnanimité et, en même temps, un dynamisme et une solidité à toute épreuve.
    
    Auprès de lui, elle se sentait plus femme et épanouie que jamais.
    
    Lupo, lui, c’était la grande classe, l’élégance faite homme. Il n’était pas particulièrement beau, pas sportif non plus, mais il dégageait de lui une distinction rare, une stature remarquable et un panache assez spectaculaire. Dès les premiers jours de travail avec lui, Mayline, qui était encore jeune pour naviguer dans un monde de requin comme celui de la finance, et qui n’avait, jusqu’alors, jamais été impressionnée par tous ces mâles conquérants, fut fascinée par la personnalité, le caractère et le charisme de l’italien.
    
    Il aurait sans doute pu être son père, étant donné ses tempes légèrement grisonnantes, sa quarantaine approchant et sa ...
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